Et de trois pour les Autrichiens de Visions of Atlantis ! Après avoir remanié une partie du line up précédent dont un de taille puisqu’il est important de noter l’arrivée d’une nouvelle porte-voix, la jolie Melissa Ferlaak en lieu et place de Nicole Bogner, partie voguer vers d’autres horizons. A priori bien lui en a pris au vue de la qualité relativement médiocre de ce « Trinity » qui n’apporte pour ainsi dire rien de bien intéressant à se mettre dans les « écoutilles » !

Souvent taxé d’être le clone officiel des finlandais de Nightwish, Visions of Atlantis tend une fois de plus le bâton pour se faire battre tant leur musique est proche de ceux-ci ! Le talent en moins, Melissa possède un joli brin de voix certes mais n’a ni le charisme ni la puissance pure de Tarjà (ex Nightwish) ! Pour ce qui est du reste de la troupe le tout est en pilotage automatique rien ne semble vouloir sortir, aucun feeling, basse redondante, batterie prévisible, guitare aseptisée et largement étouffée par le clavier (piano – trombone – trompette – etc) histoire de bien renforcer un coté orchestral indigeste et sans finesse qu’il aurait été de bon goût de laisser au moins pour cette fois ci au placard !
Certains oseront certainement appeler « Trinity » comme étant la relève, l’arrière garde ! Du metal symphonique, cependant le dénominatif « Metal » perd vraiment tout son sens ici, parlons plutôt de rock pop avec grosse guitare, et production vitaminée à la saucisse et autres spécialités de ce beau pays qu’est l’Autriche ! Il ne faut pas confondre et jouer les usurpateurs, de même que pour l’artwork largement daté et ne pouvant attirer au près de lui que les victimes d’une tombée de cheveux trop précoce, décidément non la qualité n’est pas digne d’un genre d’un état d’esprit qui doit se vivre avec le cœur et non l’appât du gain rapide …
Arrêtons là la cavalcade ridicule dont Visions of Atlantis ne risque jamais de se remettre, englouti tel la cité mythologique sous des flots aussi cruels que froidement réalistes… dommage.