Elend, ce nom énigmatique n’est bien entendu pas étranger aux nombreux adeptes des musiques expressives et abyssales, aux ambiances étranges et malsaines. Réjouissez-vous donc amis(es) de la nuit, car le fier étalon est de retour ! Plus vif et violent que jamais dans son interprétation symphonique il est encore loin l’instant de sa chute car « A world in their screams » est certainement la plus belle œuvre des franco-autrichiens !
Accrochez vous car il revient d’entre les morts pour annoncer de sa bouche putride le dernier cataclysme, le dernier souffle d’une vie qui s’éteint à pas de velours, une vie qui n’en peux plus de lutter, une vie que ne mérite pas ce cancer qui inonde la terre de ces incessantes copulations bâtardes et sans avenir. Ecoutez les mélodies macabres des derniers hommes, les longues complaintes du regret et les soubresauts fantasmagoriques du remord. Il est trop tard, le monde se dessèche en son cœur, déjà les scorpions envahissent les âmes, le serpent s’annonce au futur et là tapis dans l’ombre attendant son heure, le moment où le dernier rayon solaire pactisera avec l’Hades. Il rugit déjà le destrier Elend, annonciateur de la fin des temps ! Faisant vibrer ses notes d’orchestrations puissantes et lourdes d’où sortent des hordes décharnées et démoniaques coupant de leurs serpes le fil de la vie. « je suis revenu de la carrière d’ombre » « j’ai touché au confins de la mort » le voyage est sans retour, le rêve est sans détour, à la fois long et court, l’étreinte est vampirique suintant le sang et la pourriture, la sueur et le foutre, personne ne pourra, personne ne devra, sortir de cet univers noir comme la profondeur de la tombe qui nous attend tous, les portes sont fermées, il est trop tard une fois de plus les murmures étrange de la création clôturerons avec brios cet ultime offrande mystique ….
Elend maître du sans retour, priez pour nous pauvre pêcheurs maintenant et à l’heure de notre mort … Amen.