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WOLFPACK UNLEASHED Anthems Of Resistance [ 2007 ] |
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- Durée : 46.12 - Style : Thrash métal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 10 septembre 2007 - Chroniqueur : Oceancloud | |
S'il est une période de l'histoire du Métal qui fut courte, mais ô combien intense et marquante, c'est bien celle du thrash. Les autrichiens de Wolfpack unleashed ne s'en sont visiblement pas encore remis, et nous proposent de nous replonger dans l'ambiance de ces années bénies où Metallica portait encore bien son nom, où Megadeth avait des idées, et Slayer de la personnalité (là j'ai du me faire un paquet d'amis…). Ce "Anthems of resistance" est donc une sorte d'hommage (réussi) à ce thrash made in Bay area, qui marqua toute une génération de musiciens. Les influences du groupe sont souvent palpables, bien sur, mais bien digérées."Religion of control" par exemple se situe quelque part entre "Damage inc." de Metallica et Testament époque "The new order". Les structures des compos sont riches et proposent beaucoup de variations rythmiques et harmoniques. Les guitares sont véloces, la rythmique cogne fort, les solos sont rapides et flamboyants de musicalité, et le chant est agressif, bien qu'il faille faire un certain effort d'adaptation à sa tessiture rocailleuse et sa technique très…particulière. Nos autrichiens se sont visiblement creusé la tête pour atténuer l'inévitable impression de déjà entendu et ont opté pour une mélodicité accrue, héritée de l'école "swedish death". Le mélange n'est pas nouveau non plus, mais la modernisation est appréciable, et le résultat est détonnant. Le tout ne manque pas d'accroche, autant dans les mélodies que dans les lignes de chant, par quelques refrains bien catchy comme ceux de "Wolfpack unleashed" ou "Eroica". Seul le chant qui est vraiment inhabituel et un peu monotone sur la durée, comme je l'ai déjà dit, pourrai en refroidir certains, mais la qualité de l'interprétation et la maîtrise du style devraient tout de même l'emporter. S'il était sorti au milieu des années 80 (avec un chanteur un peu plus technique), nul doute que cet album serait devenu un classique. Aujourd'hui, il apparaît comme un excellent compromis entre puissance et mélodie, entre nostalgie et modernisme. Prenez garde, la meute est déchaînée… | |
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