Magnus Pelander et sa bande ont crée WITCHCRAFT en ce début des années 2000, et nous sortent pour la rentrée leur troisième opus « The alchemist « , groupe dont certains diront qu’il sonne vieux Black sabbath, avec des accents Cathedral et autres groupes doom rock. Pour ma part, cet album m’a largement fait pensé au son des années 60’s, et surtout avec de forts accents à la » The doors ». Ce qui n’est pas pour déplaire à vrai dire, loin de là même vu la qualité des compos.

Passé ce petit effet des influences, on se laisse absorber par une musique complètement enivrante et diversifiée. Certes, c’est du rock tendance stoner et psyché, mais quel bonheur ! Tous les amateurs du son des 60’s vont devoir vite se pencher sur ce groupe qui commence sérieusement à faire parler de lui. Dès le premier titre « Walk between the lines » on se met à gigoter et hocher de la tête. C’est frais, léger avec un son et une production parfaitement adapté au style. Le chant clair pourrait se rapprocher de feu Jim Morrison, et les guitares psychédéliques et mélodiques à souhait vous emporte vers le chemin des herbes qu’il est bon ton de fumer avec son cercle d’amis. Pas le temps de s’ennuyer sur un tel album, vu que les titres changent souvent de tournure. A la fois stoner, metal, rock, c’est à la fois un ensemble homogène mais suffisamment diversifié pour ne pas sombrer dans les vapeurs de la « cigarette qui fait rire ». Le seul petit bémol sera à mettre sur la durée de l’album ma foi bien court mais lorsque l’on écoute le dernier « The alchemist », on se dit que rien que pour ce titre, l’acquisition de cet opus mérite l’investissement.

Les albums précédents restaient dans cette veine, bien que plus teintés Black sabbath, ici on est plus proche d’un rock 60’s et des Doors, n’hésitez pas un seul instant : ce n'est pas révolutionnaire mais c’est franchement bon et jouissif !