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LETZTE INSTANZ Das Weisse Lied [ 2007 ] |
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- Durée : 53.13 - Style : Goth folk acoustique | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 20 novembre 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
Et de dix ! dix bougies à souffler pour Letzte Instanz, l’occasion pour le groupe de s’amuser en fêtant l’évènement avec un album anniversaire. Après Flowing Tears et Die Krupps, décidément, beaucoup de gens ont quelque chose à célébrer cet automne. 10 ans d’existence, ce n’est tout de même pas rien, les allemands nous auraient ils alors mijoté une petite spécialité pour cet album ? oui ! le concept de "Das weisse lied" ? emmener l’auditeur dans une ronde autour des albums de Letzte Instanz. Car ne vous y trompez pas, si Das Weisse possède quelques nouveaux titres, la majorité des pistes sont intégralement tirées des opus précédents, remaniées à la mode 100% acoustique. Et bien c’est parti pour la promenade. Exit les grosses guitares que certains auront peut être entendus par exemple sur "Ins Licht", "Das Weisse Lied" enterre (provisoirement) la touche Rammstein pour un effet nettement plus proche voir assimilable à Subway to Sally, en particulier au niveau des vocaux étonnamment comparables. L’aspect folk qui parvenait parfois mal à se distinguer sur les précédents album se porte alors plus en avant. Mais les autres influences musicales du groupe apparaissent également plus clairement, comme un coté classique plus prononcé et même un petit aspect tango sur « Kalter Glanz » ou jazzy sur « Helden » ou « Morgenrot ». Les basses se distinguent et la part est laissée belle au piano et surtout aux violons dans un rôle de substituts aux guitares. "Das Weisse Lied" souligne davantage l’aspect mélodique et travaillé des compositions, tout en aplanissant le son goth métal classique ou pop mielleux préjudiciable aux précédentes réalisations, même si pour le coup, impossible de couper toutefois à quelques ballades langoureuses. Et c’est peut être le reproche que l’on pourrait faire à cet album : bravo pour les effets de style (les versions acoustiques sont parfois surprenantes et très sympathiques comme « Morgenrot »), mais ou est l’aspect festif ? on fête bien un anniversaire non ? un peu plus de pêche n’aurait pas été superflu (à l’image de « Fur immer und ewig » sur lequel les paupières se ferment…). Il faudra tout de même avoir vraiment bien suivi la carrière de Letzte Instanz pour pouvoir apprécier "Das Weisse Lied" à sa juste valeur, pour les autres, l’album se laissera aborder comme un disque de goth/rock acoustique plaisant mais traînant un peu en longueur sur la fin. | |
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