Alors alors *soupir* … Par où attaquer la bête ? La tâche va être rude, autant que celle de devoir écouter cet album de bout en bout pour essayer d’en écrire quelques lignes …

Production assez mauvaise qui met la voix bien trop en avant. Elle restera monocorde tout du long, beuglant de prosaïques vers typiquement death. Les guitares sont bien loin derrière mais semblent étrangement être plutôt teintées de techniques thrash. Aucune originalité ne se dégage des riffs et la technique est très moyenne. La batterie varie entre rythmiques punk et death. La basse est trop saturée, trop distordue et n’apporte rien de bon à l’odeur déjà trop médiocre de cet album. J’aurai pu encore cracher mon venin en disant que les compositions ne sont pas originales, mais le fait est qu’on a même du mal à cerner la structure générale des morceaux, du mal à comprendre quand une piste est finie et quand commence la suivante. Des bouillies incompréhensibles qui ne viennent pas franchement augmenter le reste d’estime que je pouvais avoir pour ce genre de délire fumant l’insuffisance musicale et cérébrale.
Le seul reste d’éclair d’instruction qui a l’air d’émaner de cet album est le titre : « Shemhamforash ». Pour les gens qui ne savent pas de quoi il s’agit, ce sont les 72 noms de Dieu, venus d’une obscure kabbale médiévale. Une question trotte en mon esprit. Comment un groupe qui propose une musique aussi mauvaise peut-il se vanter d’appeler son album de la sorte ? Même Dieu a fait mieux en créant la terre …

Ne perdons pas plus de temps ici mes frères, je vais aller écouter d’autres choses. Oublions ce genre d’erreurs.
Un album insignifiant. Dommage, Pagan Records nous avait habitués à mieux.