TOTAL CHAOS en Californie…état américain qui abrite du beau monde mais qui a connu un chaos total ces derniers temps entre incendies, inondations ou tempêtes. Transition lourdingue pour vous présenter le plus connu des groupes punks de cette petite planète : TOTAL CHAOS. Vous ne connaissiez que The exploited ou Rancid dans ce domaine musical ? Honte à vous car ce groupe est une petite légende à lui tout seul. Le ‘tube’ qui l’a carrément révélé sera surement le fameux ‘Riot city’ dans un registre punk speed apocalyptique fort réussi ou par des reprises telles que Nirvana ‘breed’ ou encore ‘One’ de Metallica. Bref 18 ans après, les keupons débarquent avec un nouvel opus, et comme le groupe se veut ouvert et démocratique (?), ils ont poussé jusqu’à ouvrir un concours pour la pochette d’album de ce « Avoid all sides ». Le thème imposé ? Un dessin en noir et blanc, ben laden, bush, le terrorisme, etc… Voilà donc le résultat fraichement sorti bien que pas franchement réussi mais nous dirons que les groupes punk en règle générale ne font guère attention au graphisme hyper soigné et rigoureux. Dans tous les cas, une très bonne idée que cette initiative ‘participative’.

Niveau musique donc, que nous ont concocté les punks américains ? Et bien un album plutôt mini avec seulement 26.24 minutes, c’est de plus en plus court, et c’est vraiment dommage. Bref, on restera sur notre faim avec ces 13 titres qui ne durent guère plus que 2 minutes à chaque fois et qui passent très / trop vite. Certes, cela permet en même temps de ne pas se lasser et de vite passer à des titres où les tempo et les mélodies changent (un peu). Hors mis cette petite remarque, je dirais que cet album est du pur et du vrai TOTAL CHAOS, qui renoue avec le "vrai punk" à l’ancienne. C’est rapide, c’est entrainant grâce à des chœurs (peu nombreux) toujours sympas dans les refrains, et une musique toujours intacte. Bien entendu, ce n’est pas du très haut niveau technique avec arpèges, breaks et tralala, il faut prendre cet opus comme les précédents : un disque engagé, énervé et réalisé dans une certaine ‘urgence’, même si il faut le re-souligner, 3 ans pour pondre 26 minutes n’est pas un exploit en soit. Mais c’est globalement réussi et rien que pour cela, on oublie le reste !
Moi qui les avais connus avec le brillant et génial premier album « Pledge of Defiance », je ne peux que me réjouir de voir leur style et énergie perdurer, et surtout de voir que rien n’a été renié, ni réellement modifié…pourvu que ca dure !