« Idols are dead, long live the idols ! ». Les rois du metal ne viennent pas forcement d’Italie, pays étant plus réputé pour ces plats de pates et autres sauces bolognaises. Bologne qui porte justement en son sein ce combo qui provient plus ou moins de deux groupes connus dans leur coin, à savoir Electrocution et Folder. Bref, pas connu ici, par contre leur source d’inspiration et donc leur musique va surement vous dire quelque chose…

Car dès le premier titre « This is not the end », la ressemblance est flagrante et même choquante. James, est-ce toi au chant ? Kirk, c’est toi dans le noir ? Lars, tu frappes à la batterie ? J’ai cru d’abord à une mauvaise blague, puis à un groupe de reprises, et enfin à un album hommage. Mais non, il s’agit bien d’un album « personnel » et toute ressemblance avec un groupe américain ultra connu ne serait que pure coïncidence (?). D’ailleurs, les fans qui se sont arrêtés au ‘Black album’, devront être ravis de retrouver leurs doublures italiennes avec cet album car c’est un peu la continuité. Dans le bon sens. Ici pas de néo ou d’emo, on est dans le heavy thrash typique de la bay area, à s’y méprendre. Tout y est donc : chant identique, des riffs déjà entendu, bref, un (bon) album qui laisse un arrière gout de ‘déjà-vu’. Mais je vous jure que les fans vont adorer ! Cela sera sans moi pourtant, car quitte à puiser dans le catalogue des ex-thrasher américains, autant prendre l’original, même si la copie est plutôt bonne.

Nous allons conclure par une anecdote encore plus cocasse, puisque cet album de quasi hommage s’appelle « Idols are dead », et que l’album prévu par Metallica cette année (vous aurez reconnu le groupe référence, j’espère !) s’appellerai peut-être… « Not dead ». La relève n’est-elle pas un peu ingrate et arrogante ?