CHRONIQUES D'ALBUMS




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BALROG
Art Talionis : The Art Of Retalation [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 48.00 - Style : Black Metal
Informations :
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Contact label : http://www.holyrecords.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/balrogbm
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 04 mars 2008 - Chroniqueur : Decembre
 

Après deux albums très bien accueillis, Balrog présente au monde sa dernière mouture : l’attendu « Art Talionis : The Art Of Retalation ».

Ce qui nous écorche en premier lieu c’est l’aspect non lyophilisé de la chose. Le son nous est livré sans compromis, c’est un monument de matière brute et va bien falloir se débrouiller avec ; sinon vous pouvez prendre la porte de la sortie. Il s’agit d’un manque de moyens ? Non. Les musiciens se sont glissés dans une banale peau raw ? Non plus. On ne peut mettre ces alibis bidon en cause car à surplomber les productions de Balrog, c’est bien la première fois qu’elle est aussi crade. Le groupe a fait peau neuve et la mue plaira ou non, je pense même que les réactions à ce sujet seront bilatérales, mais nul doute que la production est un des éléments qui vient rendre l’album encore plus malsain et maladif. Cet album a été enregistré au BST Studio. Vous vous souvenez de Blood Libels ? Dernier album en date d’Antaeus qui avait lui-même été enregistré au dit studio et « mixé » par mister Balrog himself, heureux propriétaire des lieux. On peut donc en conclure que le grain si spécial du résultat final est donc voulu et « travaillé », quoi que la frontière entre l’aspect live et l’affinement studieux du crade a tendance à devenir floue ici. Quoi qu’il en soit, il s’agit bien de black métal et on va pas passer des heures à se branler le mou en essayant d’aligner trois adverbes prosaïques pour définir le schmilblick.

A mieux y regarder le papelard fourni par Holy Records, les mots illustrant le monde noir fusent à un tel point que ça en devient presque risible. Voyons ce qui se passe vraiment au cœur (?) de la bête. A l’image de la forme, le fond est indéniablement – putain de - malsain. Me rappelant celle du dernier album de Crystalium, une introduction nous ballote durant presque 3 minutes, nous enlevant peu à peu au monde environnant, dérangeante à un point rarement atteint. Suivent 48 minutes d’un black incisif et violent, ne ménageant rien sur son passage, une mine de condiments métalliques au goût si français. Prenez l’angoisse d’un Deathspell Omega, ajoutez les relents crades voire grind d’Antaeus, les mélodies dramatiques d’un Seth période "Les blessures de l’âme", vous obtiendrez la nouvelle mixture Balrog. Chaque morceau nous réserve son fragment de feeling. Tel ou tel triton à la guitare rendant l’écoute aussi lancinante que langoureuse, et ce passage là à la batterie, et aussi ce cri à tel moment … Des monceaux de frissons, chaque composition possédant le petit truc qui fait que, comme dans chaque histoire d’amour bien golée (même chez les satanistes l’amour existe), y’a la petite étincelle qui fait que tout s’enflamme (surtout quand il met le feu partout). C’est donc sans ennui qu’on est maltraités, on y prendrait presque goût … Et pour clore ceci, j’ai eu droit à la version digipack contenant deux bonus, et pas des moindres : "Sacrificial Suicide" de Deicide et "A call from the grave" de Bathory. Même si les reprises ne proposent rien de très original, elles restent intéressantes dans la mesure où elles sont jouées et produites dans le même esprit que le reste de l’album.

« Art Talionis : the art of retalation » : la petite capsule de mort qui manquait à nos journées ô combien trop agréables à naviguer. A consommer sans modération. P(v)eut causer des troubles chez l’auditeur sensible. Encore un cd à ajouter à la liste, de plus en plus longue, des albums bm français à envoyer à la face du monde – et par delà le Styx, aux enfers.








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