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BYZANTINE Oblivion Beckons [ 2008 ] |
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- Durée : 54.10 - Style : Power:thrash | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 31 mars 2008 - Chroniqueur : Oceancloud | |
Vous avez sûrement déjà éprouvé la frustration de découvrir un groupe qui chatouille si bien vos tympans que vous en redemandez avec enthousiasme, espérant un futur album, un concert proche de chez vous...avant de vous apercevoir que ce groupe, objet de nombreuses espérances, est déjà mort et enterré? Arggh! Et bien Byzantine en fait désormais partie, ayant décidé de mettre un terme à sa carrière peu de temps après la sortie de ce « Oblivion beckons », leur troisième et dernière livraison. Originaire des Etats unis, le quatuor de Byzantine a visiblement baigné dans le chaudron du power/thrash local, celui qui troue le slip et déchausse les dents avec ses rythmiques mid tempo mais foutrement groovy et carrées et ses riffs puissants et directs à la Pantera ou Nevermore. Mais les Byzantine sont des musiciens lucides et ne se sont pas contenté de faire vibrer la corde nostalgique, déjà fort bien usée. Ils ont su puiser de l'autre coté de l'Atlantique, aux confins nordiques de notre vieille Europe, une essence mélodique qui leur apporte un souffle de modernité bienvenu. Entre riffs puissants, mélodies soignées et écriture fouillée, les compositions n'ont aucun temps mort et on finit par trouver un nouvel élément à apprécier à chaque écoute. Néanmoins, ce n'est pas au niveau instrumental que l'originalité de Byzantine brille, bien souvent on arrive à cerner les influences ou du moins d'autres formations qui s'en rapprochent, mais la véritable « patte » Byzantine se situe d'après moi dans les vocaux, évitant la classique dualité chant clair/growls. Le chant partagé entre le guitariste OJ et le bassiste Skip traverse un panel de sonorité impressionnant avec habileté et naturel. Le chant power bien rauque reste majoritaire mais on rencontre au fil des titres des growls death, des lignes de chant clair rappelant Pain of salvation sur « Nadir », d'autres (plutôt ratées) dans une veine Soilwork sur le titre éponyme, des choeurs hardcore sur « All hails the end time » et même un death/black sur « Receiving end of murder » qui m'a fait croire qu'Angela Grossow (Arch enemy) avait participé à l'album. J'ai relu plusieurs fois le livret avant de conclure que non. Tout ça pour dire que la grande variété des vocaux sur cet album est certes ambitieuse mais particulièrement bien réalisée et maîtrisée et apporte une réelle personnalité à la musique de Byzantine. « Oblivion beckons » ou le chant du cygne d'un groupe qui avait de l'avenir. Avec cet album furieusement addictif, à la fois old school dans le fond mais moderne dans la forme, Byzantine aurait pût s'ouvrir les portes de la première division métallique, en soutenant leurs compositions sur scène notamment (ça aurait probablement été une fameuse tuerie). Ils ont préféré se séparer, libre à eux, nous il nous reste ce succulent brûlot power/thrash à savourer dans notre coin. Et finalement, c'est déjà pas si mal... | |
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