CHRONIQUES D'ALBUMS |
||
TOUTES LES CHRONIQUES | ÊTRE CHRONIQUÉ | ÊTRE CHRONIQUEUR |
ELVIRA MADIGAN Regent Sie – Shedevils Of Demontore [ 2008 ] |
|
- Durée : 74.30 - Style : Black-métal symphonique | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
|
Chronique : 21 avril 2008 - Chroniqueur : GOHR | |
Qu’est-ce que ELVIRA MADIGAN ? A cette question, ce one-man band suédois, répond, non sans humour, que ELVIRA MADIGAN pourrait être la baby-sitter de CRADLE OF FILTH. Concrètement, cela signifie que le groupe opère dans un Black-métal symphonique, comme le montre ce nouvel opus « Regent sie – shedevils of Demontore ». Ne rabattons pas ELVIRA MADAGINAN à une simple copie du groupe anglais, cité auparavant. En effet, ELIVRA MADIGAN évite, dans l’ensemble, d’inonder sa musique de claviers. Ces derniers, sont plutôt planants et ne sont vraiment orchestraux que lorsque la dimension métal de la musique s’estompe, bref lors de passages aux allures de ballades. Notons, que le groupe propose des plans intéressants ou il joue sur le côté sirupeux pour placer des lignes de chant narratives, contribuant au côté fantastique suggéré par l’artwork. D’ailleurs, c’est à l’image de la ballade, que le Heavy vient se glisser aux fondements Black-métal. Certains plans Heavy, ne sont d’ailleurs pas sans rappeler RHAPSODY, c'est-à-dire indéniablement accrocheurs. En fait, les côtés atmosphériques et Heavy sont crédibles et c’est la dimension Black-métal qui fonctionne le moins. Le gros problème vient de la production. Tout d’abord, les guitares manquent de puissance, et sont un peu trop en retrait par rapport au clavier. Il en va de même pour la batterie, qui est une programmation (le défaut du one-man band en général). La batterie, donc, n’est nullement nuancée et l’écoute en devient longue, ce qui est dommage et cela encore plus que sur un autre album. Expliquons-nous, cette album, composé de ving-trois pistes, fonctionne, tel un livre avec ses chapitres. L’ensemble est cohérent et n’est finalement qu’une suite logique, qu’un seul et même long titre. Autrement dit, cet album qui est relativement long fatigue assez vite, faute à sa production. En revanche, les passages Black-métal ne sont pas non plus à jeter, mais sont sauvés in extremis, par le hurleur du groupe, et cette fois-ci la comparaison avec CRADLE OF FILTH est totalement justifiée. La voix du chanteur est totalement hystérique, littéralement barrée et à glacer le sang : un régal. La cinquième piste, nommée « Wit » va totalement dans ce sens. Pour ainsi dire, des voix criardes, caverneuses puis finalement claires, se mêlent les unes aux autres, noyant la chanson sous un flot de dérision émotionnelle. D’ailleurs, une remarque est à faire quant à ce morceau : là où les guitares pêchent en rythmique, elles assurent terriblement en lead, comme le montre le solo de ce morceau. En conclusion, ELVIRA MADIGAN offre avec « Reget sie – shedevils of demontore », un album de Black-métal assez intéressant. Très bons à certains endroits et nettement moins à d’autres, l’avis est assez mitigé à l’arrivée. Les erreurs de production et le côté un peu longuet de la chose, jouent un peu contre elle, mais toutes les chansons comportent des plans de qualité ce qui fait que l’écoute est à l’arrivée plutôt sympathique. Pour les fans de Black-métal fantaisiste. | |
AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE | |
| |
TOUTES LES CHRONIQUES ÊTRE CHRONIQUÉ ÊTRE CHRONIQUEUR |