CHRONIQUES D'ALBUMS




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OPETH
Watershed [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 55.00 - Style : Métal progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
Contact groupe : http://www.opeth.com http://www.myspace.com/opeth
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 juin 2008 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Bigre ! nouvelle pièce de musique monumentale, "Watershed" ne représente pas l’œuvre la plus facile à décrire de l’histoire du disque. Evidement, lorsque son compositeur se nomme Opeth, certaines complexités sonores pouvaient être imaginées d’avance, et celles-ci belles et bien sont au rendez vous, et en force.

Heureusement, le label prévoyant nous offre une revue de presse détaillée, avec en chef d’orchestre Mikael Akerfeldt lui-même nous expliquant le pourquoi du comment, merci pour le guide, ça peut aider, tout en conservant bien en tête qu’avec ce genre de guide, les raccourcis ne seront pas de mise. Opeth poursuit ainsi avec "Watershed" son petit bonhomme de chemin (9éme album tout de même) sur la piste, ici tortueuse de l’expérimentation musicale. Que les puristes se rassurent donc, la formation n’a pas opérée un virage à 180 degré en reprenant par exemple ses meilleures tubes en remix electro...non ! Tout en conservant les éléments faisant la force et un son typique : les guitares saturées torturées, les passages acoustiques et bien entendu, un chant facilement reconnaissable, aussi bien en voix claire que dans les cris gutturaux, le groupe annonce clairement sa volonté de persister dans la progression musicale. Sans pour autant chambouler ses acquis, "Watershed" présente alors quelques nouveautés comme la présence de nombreux éléments jazz, voir funky sur « The Lotus Eater », titre totalement déglingué qui à lui seul mériterait un article tant le mélange musical y est dense. « Dense », et « subtilité » des mots bien choisis pour résumer à eux seuls l’ensemble de l’album, aux pistes toujours longues, complexes, voir chaotiques (« Heir apparent » seul titre chanté en vocaux death) mêlant toujours passages rapides ou plus posés. Le premier titre « Coil » façon ballade acoustique avec chant féminin représente ainsi une belle fausse piste, idéale pour égarer un auditeur qui ne saura plus où donner de la tête dès l’intro très lourde de la piste suivante. Brouiller les cartes ? telle semble être effectivement l’intention des suédois pour qui le plus court chemin pour aller d’un point à un autre n’est pas forcément celui auquel on pense. C’est ainsi qu’apparaît la ballade « Burden » dont la structure très classique, façon modèle du genre, tranche avec les variations environnantes.

La combinaison de styles produit au fur et à mesure son petit effet et sans pour autant mettre en valeur de réelles surprises à couper le souffle, "Watershed" révèle un sacré talent de composition, un travail tout en finesse (à l’image de l’artwork tout en poésie). L’album reprend assez bien la ligne directrice laissée en suspend par « Ghost Reveries », séduisant les fans, et ne se montrant pas forcément comme inaccessible pour les curieux.








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