CHRONIQUES ALBUMS

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BLACK FLAME
Imperivm [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 31.28
Style : Black/Death
Lien du label : http://www.regainrecords.com
Lien du groupe : http://www.black-flame.net
Lien musical : http://www.myspace.com/obf
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 juillet 2008 , réalisée par Black.Roger
   
Nous avons quelquefois des aprioris non fondés quant à la qualité du Black-Metal venant de chez nos amis Italiens. BLACK FLAME va immédiatement remettre les pendules à l'heure dans notre cerveau pré-imprimé. Cette horde Piémontaise travaille depuis dix ans dans une certaine obscurité, pourtant c'est la première à avoir signé avec le label Forces de Satan Records, exploité par Infernus de GORGOROTH. Au départ les membres fondateurs de BLACK FLAME ont juste voulu mettre en musique leurs pires cauchemars, cruautés et obsessions pour l'occulte. A leur actif beaucoup d'enregistrements depuis 2001 date de leur première démo.

"Imperivm" qui s'offre à nous aujourd'hui est déjà leur cinquième album et, à son écoute on se demande comment nos blackeux transalpins ont pu rester assez inconnus dans nos contrées.
En effet, après une intro samplée, "Reqviem" lugubre et démoniaque à souhait, le combo nous assaille avec un black-death imparable, aussi bien techniquement qu'émotionnellement. C'est violent, puissant avec une démarche guerrière à la MARDUK, notamment au niveau des guitares qui vous glacent le sang. Le raw black-metal de WATAIN trouve aussi sa place dans certaines compositions telle "Ad Infera".
Mais ce qui ressort le plus c'est les assauts malsains du mélange black et death à la BEHEMOTH, et cela est surtout flagrant dans les titres "Lvdvs Dianae" et "The Other Face Of Hell". Pendant l'audition de ces 31 minutes que comporte la galette, nous sommes obligés de constater qu'ici chaque instrument est utilisé au meilleur de ses possibilités par des musiciens qui ne font pas semblant de jouer, c'est viscéral, nous le sentons bien. Il n'y a rien à la traine, nous sommes subjugués par cette avalanche de sons qui ne laisse transpirer aucune approximation si minime soit-elle. Et quand pour la fin "The Secret Ov Lapis Manalis" nous offre des guitares acoustiques, se transformant en parties heavy-black où plane l'ombre d'IMMORTAL, nous sommes aux anges (au diable pardon !).

Après plusieurs écoutes, je suis obligé de constater que cette rondelle m'a fortement impressionné. Je pense qu'un peu plus de durée dans cette qualité, aurait-été appréciée, car mes chères âmes noires tout ici respire une certaine noirceur jouissive. Vous savez maintenant ce qui vous reste à faire.





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