CHRONIQUES D'ALBUMS




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BLAZE BAYLEY
The Man Who Would Not Die [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 62.31 - Style : Heavy metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.metalmind.com.pl
Contact groupe : http://www.planetblaze.com http://www.myspace.com/blazebayley
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 juillet 2008 - Chroniqueur : Oceancloud
 

La vie fait parfois preuve d'une cruelle ironie. Alors que Blaze Bayley vient de graver sur disque « The man who would not die », sa femme (et manager du groupe) vient d'être frappée d'une hémorragie cérébrale qui la plonge depuis quelques jours dans un profond coma. Aussi, avant de commencer l'analyse du CD, je voudrais faire part à Blaze et son entourage de tout mon soutien et je pense que mes lecteurs en feront de même...

Pour nombre de heavy metal maniacs, Blaze Bayley incarne toujours l'intérimaire maladroit et mal-aimé de la forteresse Iron Maiden. J'invite ces gens là à poser une oreille sur cet album pour comprendre enfin que Blaze Bayley:
1) n'était pas le bon choix pour la vierge de fer
2) fût mal employé dans les rangs du Steve Harris band. Car la voix grave et brute de Blaze est avant tout taillée pour l'énergie, l'agressivité. Il l'a bien compris et « The man who would not die » s'en fait l'écho.
Evoluant dans un heavy metal de facture somme toute très classique, le Blaze band prend un malin plaisir à faire parler la poudre, à travers des titres dans l'ensemble bien rentre dedans. L'introductif « The man who would not die », « Samurai », « A crack in the system » dépotent sévère, sur des tempos rapides et appuyés approchant des frontières du thrash metal. « Robot » va même au delà en flirtant avec le death mélodique! Guitares tranchantes et batterie de bucheron ne sont heureusement pas les seules armes de cet opus, les mélodies typiques du heavy metal se taille une jolie part de gâteau également sur des compos plus posées tel que « At the end of the day », LA power ballade de la galette, ou « While you were gone », qui débute aussi en power ballade pour finir dans une explosion de duels guitaristiques galopants. Un titre dans la lignée du Maiden de la grande époque d'ailleurs... La voix de Blaze, elle, a toujours ce timbre rocailleux si caractéristique, on accroche ou pas. Néanmoins, le frontman se montre impeccable du début à la fin, vraiment en phase avec ce type de heavy péchu. On ressent beaucoup d'énergie et de conviction dans ses interventions. Il aurait juste pût éviter les « hohoho ho » sur « Samurai », visiblement destiné à haranguer la foule, qui sont tout de même le fond de commerce de son prédécesseur/successeur au sein de Maiden...
L'album aurait néanmoins gagné à être un peu plus court. Car pris dans sa globalité, l'album affiche un tempo relativement constant, qui finit par tourner quelque peu en rond au bout d'une dizaine de titres. Deux titres en moins (même si ce serait dur de choisir) n'auraient pas fait de mal.

« The man who would not die » porte décidément bien son nom. Emmené par un Blaze Bayley remonté comme une pendule et bien entouré, l'album offre véritablement un très bon moment de heavy pur jus, que tout amateur appréciera à sa juste valeur. Esperons que le destin permette à Blaze et son équipe de rapidement retourner sur scène pour promouvoir l'album et remodeler la mâchoire de ses détracteurs.








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