T’aimes Marduk, t’aimes Dark Funeral ? Tu vas aimer Septic Moon.
Ça blaste à tout va, ça vomit dans le micro. La sueur … le sang … le sperme … Arrrrg ! Toutes ces valeurs si chères au brutal black métal qui tape dur, qui martèle dans tous les sens, alternant riffs true, épiques, lourdingues … dans une sauce d’ultra violence à l’ancienne qui ne laissera personne indifférent.
« The Silent Breath Of Evil » n’est pas original pour un sous mais est un album qui frappe là où il faut. Amis fans de Setherial, de Marduk, de 1349, de Tsjuder, ces quelques onze compositions sont la compotière de tous vos groupes favoris ... vous allez trouver en « The Silent Breath Of Evil » autre chose que le souffle retenu d’une bestiole à grandes cornes, vous devriez vous y sentir comme gentiment pulvérisés par cette bombe aux accents old school presque mélancoliques.
N’offrant guère de répit à l’auditeur, les musiciens survoltés retiendront notre attention tout du long, proposant juste d’alterner passages à 300 à l’heure avec des rythmiques plus punk’n’roll. Il va sans dire que le chant est écorché et dégueulasse comme on les aime. Les compositions tombent juste tout en étant toujours borderline. Une structure des plus classiques ne rimant jamais avec ennui, nous retenant dans un rouleau à compression aussi bon que la vieille confiture de mamie. Le mixage est juste assez bon pour que nous, amateurs de brutal black on s’y retrouve et qu’on y navigue avec grand plaisir, dans ce dédale de revirements à piques, corpse paints et pintes de sang.

« The Silent Breath Of Evil » est un album de brutal black sans concession et bien underground avec une production qui tient la route. Certes il n’est pas original mais en apparaît tout bonnement comme familier. Notons qu’il y a quelques passages atmosphériques plutôt réussis et en bonus, une reprise de Tsjuder - « Ghoul ». Vraiment, la seule chose que j’aurai à reprocher à cet album est son titre… je ne vois pas en quoi il est réduit au silence le souffle de la bête ! Bois ta pinte, bouge ta tête et ferme ta gueule !