Gros dossier que celui du duo Suèdois Elevener!
Les gentils Johan Bergquist (voix, claviers et basse) et Andreas Brodén (guitares et batterie) ne font pas dans la demi-mesure et nous proposent avec "when kaleidoscopes collide" l'un des disques les plus pénibles et stériles de ces derniers mois. Orienté Hard FM à la papa, l'album nous inflige tous les clichés du genre, et sans la moindre touche d'originalité : Riffs bateaux, refrains archi entendus, passages au synthé rappelant le meilleur de Bonnie Tyler (c'est vous dire le modernisme de la chose et la volonté d'innovation des gars!)… Le tout ferait passer la B.O. de top gun pour du Napalm Death.
Rien à dire de la compétence musicale des deux bonshommes, ça joue comme il faut, mais franchement qui peut bien être intéressé aujourd'hui par ce genre de Hard estampillé mélodique et progressif si sirupeux qu'il en devient écœurant?!
C'est mou du genou et bien moins dansable que du Lorie... Si seulement il y avait dans tout cela une once de second degré, d'humour ou de dérision, mais non, le duo semble bien sérieux et espère certainement s'en mettre plein les poches.
Ne comptez pas non plus sur les textes pour relever le niveau; histoire d'amour à deux balles, questionnement bas de gamme sur les rapports homme-femme : "sans toi les draps sont froids" "t'es belle toute nue sous la lumière de la lune" ou encore "es tu prête pour une dernière levrette"(je reconnais le dernier est de moi!!)
Pour être sympa l'album peut à la limite être écoutable au volant d'un roadster dernier cri, à fond sur l'autoroute du sud, cheveux au vent et sourire ultra brite... mais franchement? T'as un roadster, toi?