CHRONIQUES D'ALBUMS




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OAKENSHIELD
Gylfaginning [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 61.09 - Style : Metal viking
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.einheit-produktionen.de
Contact groupe : http://www.oakenshield.org http://www.myspace.com/oakenshielduk
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 août 2008 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Baldr, Valhalla, Yggdrasil, des noms qui désormais sont familiers, le passage de moult formations épiques les ayant tellement invoquées dans leur musique que les amateurs de ce genre musical connaissent maintenant l’arbre généalogique d’Odin sur le bout des doigts. Par mon marteau ! c’est une nouvelle invocation aux divinités nordiques que propose Oakenshield avec Gylfaginning, un voyage à mi chemin entre Asgaard et Midgard, là où les hautes falaises et les landes se mêlent à la frontière des empires célestes.

Le départ du premier titre « Ginnungagap » fait instantanément dresser l’oreille : batterie programmée ? flûte mal affûtée ? n’y aurait il qu’un seul musicien derrière le nom d’Oakenshield ? effectivement, Ben Corkhill (déjà à l’origine du feu one man project « Nifelhel ») est le seul homme officiant sur l’album, au titre d’homme orchestre, auteur, compositeur et interprète, une lourde tache qui n’est pas sans poser certains problèmes techniques. Mais il en faut plus pour décourager un courageux viking, et l’homme s’en tire de manière fort honorable, comme le montre la qualité globale de l’album.
Montez donc à bord du drakkar céleste et suivez le guide à travers des compositions à la forte teneur épique et qui possèdent en grande partie les mêmes sonorités développées dans les transitions lentes du groupe Falkenbach. Aucun doute là-dessus, les similitudes sont très proches, bien qu’Oakenshield ne possède pas la même vivacité que son confrère germanique et préfère s’en tenir à un tempo général très lent et très marqué rythmiquement. L’album dégage ainsi une sorte de lourdeur incantatoire, un temps plus lent et pour un peu, toucherait le domaine du doom, et des pistes telles que « The sons of Bor » où les guitares s’effacent en arrière plan au profit de la basse, créent un atmosphère étrange, froide et sombre. Même les compositions à vocation plus rapide (« Fenris ») peinent à se désengluer de cette sorte de fondu sonore ; manque de volume, de puissance et de dynamisme, Gylfaginning prend dangereusement au fil de l’écoute la direction d’une pente allant droit vers le fond musical, se faisant un peu oublier par l’auditeur.
Et c’est bien dommage, car les instruments folk (flûte, violon, guitare sèche) ou les chant, façon chœurs épiques sont là en tant qu’éléments d’accroche pour développer de belles atmosphères mélancoliques. Le livret et l’artwork soigné témoignent du soin évident apporté à cette réalisation, et les titres en fin d’album plus atmosphériques laissent en tête une sensation agréable qui ne peut présager que du bon pour le futur d’Oakenshield.

Manque peut être une « vraie » batterie pour donner un peu de coffre à l’ensemble et des compositions un peu plus variées, et alors, j’en connais quelques uns qui pourraient commencer à trembler par là bas, vers l’Allemagne.








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