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GRENOUER
Lifelongs days [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 46.26 - Style : Techno/death industriel
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.locomotiverecords.com
Contact groupe : http://www.grenouer.com/ http://www.myspace.com/grenouer
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 août 2008 - Chroniqueur : GOHR
 

En général, à l’idée de Métal de pays de l’Est on pense instantanément aux polonais de VADER ou BEHEMOTH, de fait, on aurait une certaine tendance à associer les pays de l’Est au Death-métal. Au contraire, GRENOUER, qui provient de Russie, transgresse ce stéréotype en abandonnant le son Death-métal de sa jeunesse, en proposant autre chose.

Le qualificatif qui en dit le plus sur ce que pratique GRENOUER est « Metalcore/Death industriel ». La musique du groupe repose avant tout sur une très forte section rythmique, où une batterie agressive et une basse lourde sont à l’honneur.
L’influence MESSUGAH est indéniable, dans la façon qu’a le groupe de nous proposer des assauts brutaux et sans répit. Rien d’original en soit dans le Techno/death-métal du groupe, certes, mais l’impact est bien réel. A l’image des groupes qui utilisent cette recette, GRENOUER propose régulièrement des passages plus planant afin de contraster. C’est à ce moment là que surgit l’influence industrielle. Des nappes de claviers plus doux, à mesure que le tempo se ralenti, viennent se confondre avec le son électrique des guitares.
Cependant, la dimension industrielle de GRENOUER ne fonctionne malheureusement qu’à moitié puisque certains éléments viennent la plomber. Par exemple, le vocodeur est si fréquemment utilisé dans les chants clairs qu’il ne sert plus la musique, donnant le sentiment que tous les passages mélodiques se ressemblent (pour ceux qui ne le sauraient pas, il s’agit d’un système de distorsion vocale qui donne un effet très synthétique).
De même, les guitares souffrent d’une production légèrement brouillonne, ce qui fait perdre de l’intensité à la musique surtout dans les parties les plus extrêmes. Il n’y a qu’à écouter le premier riff de « Incident loyality » pour s’en rendre compte.
En revanche, les chansons ambiantes, comme « Patience » ou « Away from now », avec leur dimension technoïde et Pop, ont un impact très fort. En fait, on a le sentiment que le groupe a de bonnes cartes en main, mais qu’il lui arrive de mal les utiliser. Du moins, cette impression générale sur l’album se reflète parfaitement dans la performance que donne le chanteur du groupe. Tantôt il envoie des lignes de chant agressives et percutantes tel un Max Cavalera ou un Corey Taylor en forme (le refrain d’une chanson comme « Re-active » reste en tête longtemps après l’écoute), soudain sa voix se fait plus faiblarde, quoique criée, et elle ne s’accorde plus avec le reste de la musique. Il va de soit que GRENOUER se cherche et que l’album pourrait être plus cohérent et de meilleure qualité. Quoiqu’il en soit, il reste à l’arrivée des chansons sympathiques, qui certes ne révolutionnent pas le Techno/death, mais qui montrent que la Russie a tout de même de belles choses à nous offrir.

En conclusion, « Lifelong days » est un album assez intéressant. GRENOUER possède ses points forts et ses faiblesses et en matière d’efficacité, les titres ne sont pas tous équivalents. Néanmoins, l’écoute est assez simple pour une musique qui aurait pu être beaucoup plus hermétique et l’album laisse une bonne impression. Pour les amateurs de MESSUGAH, COPROFAGO et SCARVE.








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