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HERMH After The Fire - Ashes [ 2008 ] |
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- Durée : 43.10 - Style : Sympho Black Death | |
Informations :EP+DVD | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 23 août 2008 - Chroniqueur : EVIL PRIEST | |
Hermh nous propose ce mois-ci (oui, le groupe est prolifique) deux réalisations : un EP aux allures d’album (43 minutes à l’aide de reprises et de titres live) et un drôle de DVD puisqu’il ne contient ni concert ou clips live, mais plutôt une série de documentaires sur le groupe en polonais ( ??? ). Deux réalisations étranges dans une période où – nous dit-on – même les groupes établis ont des difficultés à vendre des albums de qualité… (Remarquez au passage que crise des ventes ou pas, les sorties mensuelles n’ont jamais été aussi nombreuses.) Pour mener l’enquête, j’ai été flâner sur le site du groupe et j’ai appris que la formation de Sympho-Black polonaise venait juste de signer un deal avec Mystic Records, quittant ainsi son label historique : Pagan Records. Mouais, deux réalisations à l’emporte-pièce comme cela, ça fleure quand même la précipitation de fin de contrat. Bref, je ne vais pas entrer dans la philosophie mercantile, je n’y ai jamais rien entendu, et concentrons-nous tout d’abord sur l’opus musical que Hermh nous propose – le EP longue durée pour ceux qui suivent. Que trouvons-nous ; eh bien d’abord, des morceaux dans la plus pure lignée de Hermh, avec cette touche spécifique qui a contribué à forger la réputation du groupe – à savoir un subtil condensé de violence et de finesse. - Violence puisque, de réalisations en réalisations, la musique de Hermh s’est sans cesse retrouvée plus brutale – se rapprochant ainsi de leurs compères polonais de Behemoth. Les structures Death Metal ont donc fait leur apparition au sein de Hermh et c’est sensible sur ce « After The Fire – Ashes ». - Finesse car depuis ses débuts, le groupe a un penchant pour les passages symphoniques et un peu grandiloquents. Il faut bien avoir à l’esprit que Hermh a commencé à sortir des disques en 1996, à l’heure où Cradle Of Filth faisait beaucoup parler de lui. Il n’est donc pas surprenant d’entendre une musique très largement inspirée par les vampirologues britanniques précités, mais aussi Dimmu Borguir, naturellement. L’évocation de l’un va rarement sans l’autre. Le résultat de cette alliance de style n’est pas "dégueu", et même franchement réussi sur certains passages ! Les voix occupent une place prédominante dans la musique de Hermh, un peu à l’image du chanteur, seul rescapé de la formation initiale. Les guitares sont inspirées même si les fondus de riffs regretteront qu’elles ne figurent pas au premier plan. En effet, comme dans tout groupe de Sympho-Black, la part belle est plutôt faite aux claviers, tantôt incantatoires, tantôt atmosphériques. La section rythmique – batterie tout particulièrement – ne laisse guère de doute quant aux ambitions du groupe, totalement professionnelles, puisque tout est parfaitement propre, ‘triggé’ et enregistré. Sur ce disque, vous trouverez six titres studio, dont une reprise, et quatre enregistrements ‘live’ qui n’apportent pas de réelle valeur ajouté artistique à l’ensemble. Ça sent un peu le remplissage forcé car il n’y a pas de cohérence entre les nouveaux morceaux et ceux pris en concert. Après, je ne mets que 7.5/10 car, si j’aime assez la musique du groupe, je suis beaucoup moins fan de la démarche du label (ou du groupe ?) qui propose aux chalands que nous sommes un produit pas totalement finalisé. Au risque de sonner comme un vieux con qui aurait sa carte de membre à « UFC que choisir ? », j’aime bien quand les disques sont complets, finalisés et quand l’auditeur « en a pour son argent. » Surtout en période de crise du pouvoir d’achat. Et la reprise de Venom figurant sur ce disque (l’un de mes groupes fétiches, héhé) ne me fera pas changer d’avis. Un mot sur le DVD, très sobrement intitulé ‘The SpiritUal Nation Born’ qui accompagne cette sortie musicale : pas de concert, encore moins de film, mais une série de chapitres-reportages sur la vie du groupe. Que l’on fasse ça avec Slayer ou Megadeth, à la rigueur, je comprends, mais pour Hermh, ça pose quand même question. On est ravi de faire connaissance avec les membres du groupe par caméra interposée, les clips sanguinolents amusent durant quelques secondes, mais cela vaut-il réellement la peine ? Je vous laisse libre de répondre, mais mon impartialité journalistique (comme il se la pète) m’oblige à vous rappeler qu’il y a PLEIN de bonnes sorties dans le top de Pavillon 666, juste sur la droite. A réserver uniquement pour les inconditionnels du groupe, à mon humble avis … | |
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