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WALLS OF JERICHO The American Dream [ 2008 ] |
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- Durée : 36.04 - Style : Hardcore-Metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 août 2008 - Chroniqueur : Black.Roger | |
Les coreux de Detroit, Michigan, WALLS OF JERICHO, après une escapade acoustique nommée "Redemption" sortie sous la forme d'un EP produit par Corey Taylor (SLIPKNOT), qui apparait d'ailleurs sur trois des cinq morceaux, reprend les choses en main pour donner suite à l'excellent "With Devils Amongst Us All" , album de 2006. Cette suite s'appelle "The American Dream", cinquième opus virulent des démolisseurs du rêve Amèricain. Avant d'introduire la rondelle dans notre boite à sons, il vaut mieux être prudent, alors on attache sa ceinture de sécurité et l'on ferme les issues de secours car avec WALLS OF JERICHO il n'y a pas d'échappatoire possible ! Après une intro style "The End" (THE DOORS), on reçoit l'ouragan en choc frontal. Ici on flirte avec le death-metal (The New Ministry) avec ensuite un retour vers un hard-core costaud bien balisé (The American Dream). Le groupe semble donc reparti vers l'urgence et l'énergie avec ce nouvel opus. Tout s'enchaîne pour la suite de l'écoute avec des mosh-parts tranchants et ravageurs, des power-chords époustouflants et des parties très "catchy". Les guitares sont toujours mises bien en avant avec des descentes de manches fulgurants et inattendus. Au programme le maitre mot est variété dans les compositions, plus matures évidemment, avec des ruptures de rythmes bien placées sur fonds d'incantations presque tribales et d'effets surprenants de guitares qui nous déchirent le subconscient. Et aussi, intrusion de voix claires qui font ressortir encore un peu plus les vocaux écorchés (et growlés, mais oui !) en les contrebalançant à souhait (A Long Walk Home). Essai réussi donc au niveau d'une certaine originalité dans les titres avec quelquefois des petits "riens" qui font la différence, par exemple la guitare acoustique d'intro sur "Standing On Paper Stills" et sa déclinaison brutale avec les guitares qui vous frappent derrière la nuque. Candace nous offre pour terminer ce carnage musical, "The Slaughter Begins", morceau tout en climats intemporels et voix claires, le calme après l'orage en fait ! WALLS OF JERICHO, c'est un peu l'histoire du vis sans fin, c'est le cycle infernal, car après une écoute de ce type vous ne pourrez rester en place et vous irez fatalement prendre votre dose en live. Et là, lors de leurs concerts "coup de poing", la frontwoman insaisissable vous prendra à la gorge, ne vous lachera plus et vous serez vampirisés dans ces moments plutôt hors du temps et de l'espace. Et puis retour à l'écoute, chez soi pour essayer de revivre les moments forts de cette musique puissante et efficace offerte par les métalcoreux Américains, qui avec ce nouvel opus ont fait monter encore d'un cran leur notoriété en rien usurpée et c'est le coup de coeur inévitable ! | |
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