Iggy & the Stooges, Black Sabbath, The Misfits, The MC5, KISS, AC/DC. Voilà pour évacuer le topo des influences de ce groupe américain qui officie dans un registre - vous l’aurez compris, hard rock à tendances rock ‘n roll voir punkoïde. Ce nouvel album emmené par le chanteur Jake Starr (aucun lien avec Joey) sonne vraiment 60/70’s, et à vrai dire les plus jeunes d’entre vous, habitués aux sonorités modernes et ultra rapide parfois, vont surement faire un peu la moue. Les vieux briscards eux, vont se remémorer leur plus tendre enfance, même si ici, il est préférable d’écouter les vraies influences du groupe que ce groupe en lui-même.

Cet album est-il mauvais ? Non, assurément. Le groupe touche sa bille, le chant a un organe clair et parfois rocailleux, tout est bien huilé et lorsque la machine est lancée, c’est des compos souvent lourdes, grasses et rock qui déboulent. Le souci ? Une trop grande linéarité, des compos pas forcement très intéressantes et variées. Lors de l’insertion dans le lecteur, on est agréablement surpris, en bien, on tape du pied, on se dit que c’est prometteur. Mais plus l’album continue, plus on se lasse et à la fin, on a même hâte de passer à tout autre chose.
Vraiment dommage d’ailleurs car ce groupe crée dans le début 1990 a toutes les armes pour nous pondre un album plus touchant et plus intéressant. Les mauvaises habitudes étant prise, je me demande comment le groupe pourra modifier ce son et ces riffs trop répétitifs et donc ennuyeux.
Les vieux loup de mer devraient peut-être accrocher à ce rock metal, mais j’ai bien peur qu’ils ne soient seuls, isolés et désemparés devant leur 33 tours qui tourne en boucle, encore et encore, en boucle, encore et encore, en boucle, encore et encore, en boucle, encore et...