Dans la série les enfants de MÖTLEY CRÜE, nous avons déjà les machos de BUCKCHERRY qui font un malheur aux USA, et voici venir un groupe prometteur arrivant de la "perfide albion", autrement dit l'Angleterre et qui se nomme DEAR SUPERSTAR, excusez du peu ! Cinq garçons dans le vent qui nous avaient déjà un peu surpris par la qualité de leur premier album "Confession Of A twisted Mind" sorti en 2006. Alors, il faut battre le fer quand il est chaud, et dans la foulée, à peine deux ans après on nous envoie dans les oreilles "Heartless" avec une bonne dose de sleazy hard-rock.

Première constatation, les jeunes loups ne font pas semblant question musique, l'esprit rock des guitares à la Mötley Crûe est bien présent, inutile de se voiler la face (les oreilles voyons!) Selon les compositions nous avons des sonorités rock plus anciennes alternant avec un rock plus moderne que ne renierait pas PAPA ROACH, par exemple. La voix à la IGGY POP, avec des parties plus "scream" divisera peut-être un public ciblé "clean", mais ce n'est pas certain. Alors, les 30 minutes proposées sont foncièrement rock/hard-rock, et parmi les 10 titres de la galette, il y a forcément du tube dans l'air, ne serait-ce que la love-ballade "Can't Write A Love Song" qui clôture le CD. A cela rajoutez la présence en guest vocal de Jason "Jay" James de BULLET FOR MY VALENTINE et vous aurez tout compris.
Autre point fort de DREAM SUPERSTAR, le look, mélange de punk, glam et rock attitude avec des avants bras bien tatoués. Alors le tout, risque de faire monter la tension autour de ces apprentis rock-stars car tout un public est prêt à adhérer à leur démarche. Le rock étant un un éternel recommencement, accueillons donc des jeunes prétendants qui mêlent l'énergie à des prestations musicales indéniables.

"Heartless", par sa fraîcheur et sa puissance de feu bien rock n' roll saura plaire à un large public dans ce style un peu cliché. Mais si vous ne le savez pas encore, "glam is back".