Pour les plus jeunes lecteurs, sachez que le royaume uni, fut, en son temps, le premier bastion du metal européen, relayé ensuite par l’Allemagne puis la suède (pour ne pas dire les pays nordique en terme général. Aujourd’hui, Sylosis sort son premier album avec la ferme intention de prouver que le metal anglais n’est pas mort, et même bien vivant. Après avoir planté mon pc, et bloqué mon autoradio, j’arrive enfin à jeter une oreille attentive à cet album, et autant le dire tout de suite : il n’y a pas que mes systèmes audio que ce cd tue. Autopsie d’un album réussi.

Premièrement, prenez un artwork réussi représentant un arbre défraichi sur fond de paysage dévasté. On ne le dit peut être pas assez, un bon visuel ça enfonce toujours le clou. Deuxièmement prenez un style qui mine de rien revient sur le devant de la scène après 25ans d’existence : le thrash metal. Mais là ou certain groupe donne dans le revival passéiste, Sylosis prend le meilleur du passé, l’actualise un peu. Bref, ni trop vieux, ni trop moderne, un mélange réussi. On rajoute ici là, des refrains en voix clair (pas trop quand même), plutôt réussi et qui renforce un peu l’aspect mélodique.
Enfin pour se hisser au niveau des meilleurs, il faut une réalisation au top, autant technique que sonore. Ici encore aucun soucis ! Le niveau des instrumentistes est vraiment impressionnant, et le son de la galette rivalise avec les cadors du genre. En fait, mise à part l’originalité, cet album ne souffre de pas grand-chose. En effet, pas énormément de nouveauté ici dans la musique thrash/death pratiqué, mais bon il faut bien avouer que c’est dur d’être original dans ce style là. Après pour l’auditeur, ce sera surement qu’une question de goût. On aime ou on n’aime pas. On trouve ça énorme, gros son, riffs tranchants, rythmique qui tue, ou bien on se dit que c’est bien mais pas inventif.

Bref, Sylosis, sans parler d’un coup de cœur unanime, ravira les fans de thrash et de death mélodique en mixant toutes ses influences. Grosse production, compos maîtrisées, agressivité, mélodie, ce « Conclusion of an age » ne manque pas de qualité.