Existant depuis 2002, THEOCRACY semble être le chaînon manquant entre le métal et le heavy metal. Fils caché de la formation Sonata Artirca, le groupe sort en ce mois de novembre (le vendredi 21 pour l’Europe), cinq après « Theocracy » leur premier album, le dernier cru de la cuvée THEOCRACY, « Mirror Of Souls ».

Mené par Matt Smith, un véritable homme orchestre, ces trois géorgiens de la nation monde nous livrent un pur concentré d’énergie made in USA qui vous booste pour toute la journée. THEOCRACY dégage une telle énergie, qu’on en reviendrait même à se demander si cette dernière ne serait pas tout simplement divine. En tout cas il est certain qu’elle encense « On Eagles’ Wings », le second morceau qui se révèle être la petite merveille de ce dernier opus, un opus qui possède un univers vraiment hétérogène sans difficulté allant de la chanson folklorique anglo-saxonne, à la balade heavy en passant par des riffs surpuissants et enjoués dignes des grands groupes régissant le paysage de l’univers du métal. Ce second album recèle d’autres merveilles comme « Laying The Demon To Rest » qui illustre une fois de plus les talents vocaux de Matt ainsi que Shawn Benson, le batteur dont la performance est en tout point parfaite. Cette petite relique se fini sur « Mirror of Souls » qui ne dure pas moins de vingt deux minutes. Cette dernière résume à elle seule l’aventure THEOCRACY, elle illustre à merveille l’univers du trio, ses origines, ses influences. Le seul bémol est peut être la longueur de cet ultime morceau. En effet même si le groupe évite le piège de la répétition, la fin se fait un peu longue voire trop, c’est dommage car le morceau est vraiment excellent, les solos qui ne manquent pas sont tout simplement épatant bien qu’ils soient un peu noyés par la seconde guitare …

Si l’on oublie ce petit inconvénient. Le résultat que nous offre THEOCRACY est tout simplement époustouflant bien que moins brutal que le premier opus qui tirait plus ses influences de Metallica. Il est possible de ne pas adhérer aux paroles bibliques de Matt Smith mais nous sommes bien forcés et contraints de reconnaître que tant la performance instrumentale que la voix de Matt Smith sont irréprochables.