Viking Skull a été formé en 2003 par le chanteur Roddy Stone, les guitaristes Frank Regan et Darren Smith, le bassiste Waldie ainsi que le batteur Gordon Morrison de nationalité anglo américaine ; la musique de cette formation ne s'écoutant pas autrement que la tête à l'envers, le volume au maximum, une main sur un bol de chips bien graisseux et une autre sur les partie génitale, chassant par la même occasion les morpions attrapés la veille chez la grosse Lita ! Le tout bien entendu dans un vieux rade crasseux où la plupart des paumés du coin viennent étancher leur soif !

Un concentré de cliché rock et roll au centimètre carré, mais qui au final résume parfaitement le style si prévisible que pratique les chevelus de Viking Scull, avec un nom pareil il ne fallait pas non plus s'attendre à autre chose qu'a une bonne dose de basse lourdingue assistée par une guitare sous accordée, une batterie sans grande finesse et un chant soit disant imbibé d'alcool mais qui en réalité cache une réelle faiblesse au niveau de la puissance ! Depuis quand des cordes vocales sans coffre représentent le top du talent brut... Il est donc relativement aisé de jeter rapidement leur musique dans un cadre bien établi où le dogme ne tolère finalement aucun égarement, ne serions nous pas là devant un doux euphémisme pour un genre, une attitude qui prône à qui veut l'entendre qu'il représente des valeurs de liberté non négociable !
De plus à trop vouloir imiter ses idoles tels que Black Sabbath, Motorhead, Thin Lizzy, on en vient finalement à les singer, dommage car la production de très bonne facture aurait pu avec une inspiration plus présente faire de ce petit disque non pas une bombe, mais une œuvre intéressante et agréable à l'écoute. Bien entendu Viking Skull n'est pas non plus une calamité et certains pourront peut être y trouver leur compte même si a bien y regarder se procurer l'ancien revient toujours moins cher que le neuf ! Surtout si celui ci est en plus passé et repassé au four.

Le piège c'est refermé ! « Doom gloom heartache an whiskey » est l'exemple parfait du chemin à ne surtout pas suivre ! S'enfermer, s'entêter, s'auto persuader que faire du neuf avec de l'ancien est la meilleure des solutions ! Fatale démonstration pour ces musiciens qui gagneraient à s'ouvrir un peu, et surtout à accepter d'être libre, dur chemin ! Mais indispensable pour la survie de leur projet.