CHRONIQUES ALBUMS

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DICTATOR
Dysangelist [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 75.03
Style : Suicidal black funeral doom
Lien du label : http://www.serpenehelimusic.com
Lien du groupe : http://dictator.serpenehelimusic.com
Lien musical : http://www.myspace.com/thetruedictator
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 janvier 2009 , réalisée par Ultimecia
   
Suicidal black funeral doom, qu’est ce que c’est ? Et bien il s’agit entre autre, du style musical que nous propose DICTATOR, projet d’un seul homme comme il est courant dans ce genre d’orientation, venu de Chypre. Après deux démos sorties en 2005 et 2006, arrive le premier album en 2008 nommé « Dysangelist », qui n’aura nécessité pas moins de deux ans de travail à son concepteur. Même si l’appellation « funeral doom » pourrait évoquer aux yeux des néophytes des groupes tels que SHAPE OF DESPAIR, la substance proposée par DICTATOR est beaucoup plus expérimentale et torturée, se rapprochant parfois du dark ambient.

Il est assez difficile de décrire cet opus en tant que musique, en parler en tant qu’émotion serait sans doute plus approprié. Car « Dysangelist » n’est pas un album que l’on savoure comme les autres, tout se joue sur une ambiance sombre, ultra dépressive et lente où semblent s’incarner toute la souffrance, l’agonie ainsi que la solitude de l’auteur. Le chant lointain et résonnant, s’inscrit la plupart du temps dans un registre black. Les guitares quant à elles, n’ont pas toujours la prédominance et sont agrémentées où alternées par quelques notes de piano. Des passages vides typés dark ambient, sont également présents, comme c’est le cas sur « Phantom Cenotaphium », concluant le chapitre. Des cœurs quelques peu grégoriens et lointains (« Sanctus ») viennent ajouter une dimension religieuse à l’opus, incitant ainsi l’auditeur à un voyage introspectif voire spirituel. L’album se compose de quatre titres de 20 minutes en moyenne, pour vous plonger totalement dans un voile d’abîme et de souffrance sans aucune issue possible : « Dysangelist » est hypnotisant, transcendant. Dès les premières notes, c’est un univers froid et tragique qui vous interpelle contre lequel toute tentative de lutte est impossible. La production reste correcte et adaptée au style musical même si des guitares un peu plus propres auraient rendues l’écoute plus appréciable.

Indispensable tout particulièrement aux adeptes de NORTT qui connaissent déjà ce terrain musical, il n’en va cependant pas de même pour les autres. Deux possibilités s’offrent à ces derniers : soit ils se submergeront totalement dans ce tableau sombre, tourmenté et envoûtant, soit l’opus plombera leur journée. A ne pas remettre entre n’importe quelles mains…





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