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STORMRIDER Fate of the Hunter [ 2008 ] |
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- Durée : 45.12 - Style : Heavy metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 14 janvier 2009 - Chroniqueur : 777 | |
Quand on vient d’Allemagne et qu’on s’appelle STORMRIDER d’après vous qu’est ce que l’on joue ? Du heavy metal bien sûr ! Derrière ce patronyme équivoque, se trouve un groupe de passionnés du metal des années 80, qui nous sort aujourd’hui son second opus après « Shipwrecked » et le mini « Vengeance ». Tout de suite me vient une question : comment tirer son épingle du jeu (et de la concurrence) en 2008 quand on est un groupe de heavy metal ? Certes le genre à connu son heure de gloire dans les années 80 et les « grands groupes » sont toujours là 20 ans après, mais que peut bien faire un groupe d’aujourd’hui qui fait une musique déjà pas mal explorée ? Regardons de plus prêt cet album. Tout d’abord, STORMRIDER, s’affranchit de l’aspect technique grâce au niveau excellent des musiciens sur cet album. C’est sûr on n’a pas affaire à des manches avec une batterie qui frappe fort et bien, et des solis et duels de guitare bien senti et typique du style. On évite le castrat de service avec un chanteur qui n’a certes pas une voix d’outre tombe mais qui évite habilement les ultra sons de certains frontmen. Ensuite les compos sont plutôt sympa, avec notamment pas trop de « very fast tempo » ni de délire « trop mélodique » pour fan frustré de musique classique. Non ici on a droit certes à des chansons qui boostent mais aussi, à pas mal de mid tempo avec des riffs entêtants spécial headbanging. Oui vous me direz tout ça est bien beau mais vu, revu et re-revu. Et oui certes c’est là que le bas blesse. STORMRIDER aurait pu être un groupe phare des années 80 mais nous sommes presque en 2010…Néanmoins les allemands tirent leur épingle du jeu grâce à une production….discutable. Explication : la production n’est pas à proprement dite mauvaise, on entend bien chaque instrument, le mix est correct, mais elle n’a rien d’énorme et est quand même en dessous de certains productions de heavy plus professionnelles. Résultat ? Un petit peu moins édulcoré, moins lisse et plus « roots » et énergique. En effet, là ou pas mal de pro, sous prétexte de faire du heavy, rendent des copies finalement trop gentilles, StormRider garde le coté couillu et énergique de l’amateurisme (dans le bon sens du terme). En bref, STORMRIDER nous propose du heavy bien construit mais sans trop d’originalité. Difficile de convaincre les non-fans du genre mais les amateurs apprécieront l’énergie qui se dégagent des titres. Un album sympathique. | |
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