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INZEST Grotesque new world [ 2009 ] |
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CD - Durée : 41.35 - Style : deathcore | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 29 janvier 2009 - Chroniqueur : Cujo | |
Un bon deathcore des familles, ça vous dit ? Si c’est le cas, ce second album de Inzest serra pour vous un bon investissement, car dans le genre ce groupe est assurément une valeur sûre. Enregistré par Môssieur Andy Classen himself, ce quatuor d’autrichien assoie son style et balance onze titres taillés dans la chair fraîche… Bon, soyons clairs, Inzest ne révolutionne en rien le style, mais il serrait totalement malhonnête de prétendre que les compos du groupes ne sont pas entraînantes. Ici le gros riff qui tache est roi et les musiciens gonflent leurs morceaux d’influences thrash fort bienvenues, on se retrouve donc au final avec une musique à la fois relativement moderne et à la fois gorgée de parties plus typiquement old school. Les blasts côtoient donc les mid tempo, les rythmes sont souvent saccadés et headbanguesques à souhait, le batteur mitraille de la double comme un possédé, bref, le programme est alléchant à plus d’un titre. Par ailleurs la formation possède un atout non négligeable en la personne de son chanteur qui se montre impressionnant et efficace de bout en bout, celui ci alternant sans problème entre chant death classique, chant plus typiquement deathcore et hurlement porcins dignes des meilleures productions de grind gore. Malheureusement tout n’est pas rose non plus au pays de Inzest ! Le gros défaut du groupe est de trop souvent de complaire dans des rythmes hachés et d’abuser des riffs 38 tonnes plein d’harmoniques. Et dieu sait que ce type de riffs à été revisité dans les moindre recoins. C’est dommage car lorsqu’il donne vraiment dans la violence, le groupe se montre royalement efficace (à l‘image de son excellent titre d‘ouverture), d’autant que le chant varié de Maggo lui apporte une réelle personnalité. La production est au top, le niveau technique des zicos est indiscutablement bon, mais l’album perd trop souvent en intensité en s’égarant sur des terrains trop communs. C’est indéniable, Inzest en a gros sur le capot et risque de faire parler de lui dans le futur, d’autant qu’il fait régulièrement des dates avec de grosses pointures du genre. Mais le groupe me donne encore l’impression d’être une formation coincé dans les storting-block et qui a du mal a se dépêtrer des clichés du genre. Je ne peux tout de même que vous inviter à poser une oreille sur ce groupe au potentiel plus qu’intéressant… | |
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