CHRONIQUES D'ALBUMS




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SLIPKNOT
All hope is gone [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 57.41 - Style : Néo/Thrash métal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.roadrunnerrecords.com
Contact groupe : http://www.slipknot1.com http://www.myspace.com/slipknot1
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 mars 2009 - Chroniqueur : PK
 

13 ans déjà que Slipknot poursuit son bout de chemin, avec un succès toujours grandissant malgré un nombre toujours grandissant de détracteurs aussi (d’ailleurs si l’on écoute les gens personne n’aime Slipknot… allez donc comprendre qui achète ces millions d’albums… Etrange non?). « All hope is gone » se présente donc comme le 5ème album studio des gars de Des Moines, 4ème album si l’on reprend la bio officielle qui oublie toujours leur 1er album autoproduit (hé oui, même eux sont passés par là) « Mate Feed Kill Repeat ».

S’il est une chose qu’on ne pourra jamais leur enlever, c’est que Slipknot sonne comme Slipknot, c'est-à-dire un groupe avec une identité forte et un style propre qui leur aura valu qu’on leur colle l’étiquette « Néo Métal », à cause de journalistes en manque d’inspiration et de vocabulaire pour décrire le style de la bête. Le fan lui ne sera jamais dupe, le groupe étant en réalité à un stade musical bien plus virulent que des groupes comme Korn ou Deftones a qui il fut pourtant comparé. Ce qui est absurde et reviendrait grosso modo à comparer Slayer à Iron Maiden ou Judas Priest. Certes Slipknot aère parfois ses compositions de voix claires et de passages plus légers, mais les réelles influences sont bien plus à chercher du côté de Slayer justement ou des vieux Sepultura… quand le groupe ne s’enfonce carrément pas plus dans le métal extrême comme dans leur excellent avant dernier album « Vol. 3: The Subliminal Verses » dont certaines compos et structures lorgnent carrément dans le Death Métal. Tout cela pour dire qu’il y a certes des éléments aux consonances Néo Métal dans leur musique, mais les limiter à cette étiquette était purement réducteur et abusif.
Ce qui va d’ailleurs surprendre le véritable fan dans ce nouvel opus, c’est qu’ici les consonances « Néo » sont bien plus mises en avant notamment par des compositions un peu plus lentes et moins denses que par le passé comme « Dead memories » (qui nous renvoi davantage à Stone Sour), « Butcher’s Hook », « Gehenna » (compo planante ou Corey fait des envolés vocales façon HIM), « Wherein lies continue » ou encore « Snuff » qui est carrément une ballade acoustique. Slipknot prend des risques sur ces morceaux pour essayer de se renouveler, et dans l’ensemble ça prend bien, car même si les premières écoutes sont déroutantes, à force d’écoutes on découvre des compositions très bien faites regorgeant de percussions et autres arrangements leurs donnant une certaine profondeur.

Pour équilibrer la balance nous avons tout de même droit à des morceaux bien plus violents et plus dans la veine Thrash auquel le groupe nous avait auparavant habitué. Ainsi « Gematria (The killing name) » est calibrée pour être un futur classique du groupe, à ranger près de « People = Shit » ou « Duality ». S’ensuit « Sulfur » ou les couplets violents côtoient des refrains en chant clair, spécialité de Corey Taylor qui décidément a une superbe maîtrise vocale, quel que soit le registre auquel il s’attaque. « Vendetta » permet à Joey Jordisson de faire ronronner sa double et à Sid Wilson de placer moult scratches bien sentis. « This cold black » nous rappelle un peu Sepultura grâce à ses percussions et certains arrangements. On garde le meilleur pour la fin, avec le morceau « All hope is gone » qui a donc donné son nom à l’album. Cette composition est la plus violente de l’album, batterie qui blaste, double pédale à fond la caisse et gros riffs limite Death Métal côtoient des refrains plus groovy et modernes. Un morceau qui n’aurait pas dépareillé sur le précédent opus...

Etrange sentiment au final avec cet album, les premières écoutes étant assez déroutantes. Slipknot a mûrit et a décidé de nous proposer quelque chose d’un peu plus posé et de plus profond, au risque de perdre en intensité. Comme si après avoir prouvé qu’ils étaient capables d’être techniques, ils voulaient maintenant montrer qu’ils savent aussi être mélodiques. Il en résulte un album très posé et réfléchi, un peu trop peut être?! Paradoxalement l’étiquette « Néo Métal » dont ils n’ont jamais vraiment réussi à se défaire est pour la première fois réellement de rigueur, même si elle reste malgré tout réductrice.
Sans être aussi réussi que ses prédécesseur, « All hope is gone » est un très bon album, posé et bien construit. On espère cependant que cette accalmie qu’il représente au sein de l’univers sonore du groupe n’est que passagère, car si Slipknot prouve ici qu’il sait être mélodique, c’est indéniablement dans ses morceaux les plus violent qu’il est le plus efficace.








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