Faut il être un parfait érudit de l'art sombre pour comprendre véritablement l'essence même de ce style ? La question est posée à vous d'y répondre ! Voilà ce qui pourrait ressortir de l'écoute de ce disque! Impestae, formation de black cataclysmique française ne semble pas vouloir proposer de réponse, libre à chacun d'interpréter la musique selon son vécu, ses envies, son humeur, vous diront les plus libérés.
Si nous suivons se raisonnement plutôt sommaire à la lettre, liberté me serait donc donnée de passer rapidement ma route, car il y a très certainement une frontière à ne pas dépasser entre délire sombre, atmosphères diaboliques et bruitisme schizophrène stérile, censé ouvrir à grand coup de bélier les portes d'un hypothétique enfer ! Diable, que le diable doit se sentir bien seul avec de si pâles représentants, Impestae ne propage pas la peste, loin de là tout au plus un petit rhume ou un saignement de nez, dû à une production des plus modestes voir inexistante. Terrible de constater qu'au nom d'un certains dogme quasi religieux, le troupeau des moutons noirs pourtant si prompts à se déclarer indépendant en devient pathétique dans la construction des ses fondations spirituelles. Que peut-on attendre de notes installées de ci de là par des guitares sans cohérence aucune et d'une boite à rythme (où batteur), froide comme une lame d'opinel, répétant à l'unisson la même saccade indigeste dont la rigueur toute militaire en devient rapidement suspecte.
Il ne fait pas de doute cependant que l'effet 'bourrasque du grand nord' est plutôt réussi en partie grâce à la voix il est vrai mortuaire qui arrive à trouver sa place de belle façon au milieu de cette cacophonie. Un bon point qui ne suffira pas cependant à sauver 'cold and death' de la tombe qui insidieusement se refermera sur eux, si rien n'est fait rapidement, car à trop aimer jouer à se faire peur, il arrive parfois que la fiction devienne réalité. Il faut y croire mais jusqu'à quand ? …. Belzebuthement votre.