Amateurs de douceurs, non ce n’est pas du chocolat que les Suisses de Mumakil nous proposent, mais « Behold the Failure » leur tant attendu second album (même s’ils ont su nous faire patienter avec une bonne poignée de Split-CD entre temps).

Vous aimez la délicatesse, la finesse, la bonne humeur… Alors bienvenue dans votre pire cauchemar! Mumakil est là pour vous torturer les tympans et vous les faire saigner abondamment telle les pertes menstruelles de votre petite amie! 27 morceaux de concentré de violence s’enchaînent en 35 minutes. Bref rien de neuf, le groupe continue sur la lancé qu’il avait déjà entamé pour notre plus grand plaisir à nous, les amateurs de brutalité en manque de Blasts et de haine. Tous les éléments sont là, batterie atomique, guitare au son bien gras, basse mammouth (à l’image de la pochette, pas du magasin), chant enragé, le tout joué à 200 à l’heure! Pas une seconde de répit, les lopettes n’ont qu’à aller s’écouter Nightwish ou Laurie (en comparaison de Mumakil c’est le même genre, si si je vous assure!). Puis ils aiment bien nous rappeler que faire court, n’empêche pas d’être technique et de construire de vraies structures, n’en déplaise à tous ceux qui s’imaginent que le Grind n’est fait que de morceaux à 2 riffs joués très rapidement. Les Suisses explosent littéralement ce cliché et c’est tant mieux.

Décidément ce début d’année est béni par les dieux du Grind. Après un retour fracassant de Napalm Death, voilà encore un album énorme à se mettre sous la dent. Mumakil marche sur les traces de ses aînés sans rien avoir à leur envier… Le Grind n’est pas prêt de crever!