COVERED CALL, où quand les Suèdois se lancent dans le hard FM, Hard/Pop, AOR, Hard- rock mélodique, appelez cela comme vous voudrez. Les cinq membres de la formation ont mis en commun leur savoir faire et expérience de vieux routards du rock pour fonder en 2006 un groupe où prime la mélodie. Nous retrouvons donc dans le line-up des ex-Candlemass et Therion par exemple. On bat le fer quand il est chaud et l'on sort rapidement un premier album distribué en ces débuts de 2009, et qui se nomme "Money Never Sleeps" (toute ressemblance avec la crise financière actuelle n'est que pure coïncidence !).
Bien, que vaut cette galette dorée venue du Nord. Et bien ici pas de farouches guerriers Vikings, pas de vieilles légendes, pas de forets sombres et noires, mais du hard-rock méloqique se situant quelque part entre Bon Jovi et Thin Lizzy. Alors tout est bien clean, bien lèché, bien produit, les guitares appuient un peu plus sur le côté power-metal de temps en temps, on est rock ou on ne l'est pas voyons. La voix est idéale dans le genre et l'on se croirait revenu dans les anées 80 où ce style était en plein boom ! Evidemment on nous sert une belle ballade-piano au milieu du gâteau. Tout coule, tout est assez mélodique et mielleux, vous pouvez lors de l'écoute, vous installer dans votre canapé en sirotant des long-drinks avec votre douce sur les genoux.
Bon, nous nous égarons, alors redressons la barre de cette chronique pour vous dire que les musicos Suèdois de Covered Call ont trouvé quand même une petite place entre les grands du style car la qualité dans leurs compos est assurément bien présente, et tous les amateurs de big-rock US genre Aerosmith vont y trouver leur compte avec ce "Money Never Sleeps", et c'est bien là le principal.
Nous allons quand même conclure avec quelques paroles extraites d'un fameux titre des Pink Floyd : "Money Get Away", "Money Get Back", "Money It's Crime", pour rester dans le thème choisi pour cet album.