Theory of a Deadman, c’est plutôt la théorie de la réussite. Découvert en 2001, par Chad Kroeger (Nickelback) grâce au culot de Tyler Connolly qui lui donna une démo après un concert, les canadiens reviennent en force pour la première fois en France avec « Scars & Souvenirs ».

Accrochez-vous. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de ces jeunes talents bien vivants. Dans la lignée des groupes métal/rock/pop acidulée et carrée, je demande Theory of a deadman. L’album « Scars & Souvenirs » est déjà disque d’or aux Etats -Unis. Leurs cinq premiers singles « So happy », « Bad Girlfriend », « Hate my Life », « All or Nothing » et « Not Meant to be » sont déjà classés parmi les têtes des charts US. Leurs clips cartonnent sur MTV Pulse et Fuse. Un album donc déjà bien décortiqué par les critiques américaines. Si vous n’êtes pas adeptes de Nickelback et autre POD fuyez immédiatement! Emporté par le charismatique Tyler Connolly ( si ce nom vous dit quelque chose c’est qu’il a participé aux côté de Chad Kroeger (Nickelback) et Josey Scott (Saliva) à l’élaboration du titre phare « Hero » du premier Spiderman) « Scars & Souvenirs » est un album mouvementé et tourmenté qui ravira petits rockeurs et grands. Alors qu’aucune date précise de concert n’est annoncé en France et que l’album ne sort qu’en CD et digital le 11 mai 2009, Roadrunners Records prouve encore sa puissance avec une grande promotion tambours battant autour de l’album. Vous avez notamment pu les entendre récemment en interview sur « la première radio musicale de France », ça commence par un N….Theory of a Deadman est annoncé comme une possible révélation rock cette année. Alors ne soyez pas effrayé en voyant ces trois charmants jeunes hommes : Tyler Connolly (chant), Dave Brenner (guitare) et Joey Dandeneau (batterie). Troisième album du trio, « Scars& Souvenirs » est un album plus personnel et dépressif que les précédents ( premier album éponyme en 2002 et « Gasoline » en 2005). A l’écoute, on a déjà l’impression d’avoir entendu ça quelque part…ah oui c’est Nickelback. Mais les trois canadiens se défendent bien et malgré une ressemblance évidente avec leurs mécènes, ils arrivent à se démarquer par l’originalité et la fraîcheur de leurs compositions. L’album est carré, professionnel, parfait, aucune fausse note. On passe de la ballade mélancolique avec « Not meant to be » au plus punchy « Hate my life » ou « So Happy », « Sacrifice » est aussi un excellent titre à retenir. Des rythmes, des mélodies, des compositions accrocheurs que l’on retient sans difficulté, ne soyez pas étonné si le premier single à paraître en France « Not meant to be » (voir interview) devient le slow rock de l’été.
Theory of a deadman, les nouveaux égéries rock des adolescentes? Réponse le 11 mai.