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IMPLANT Implantology [ 2009 ] |
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CD - Durée : 49.44 - Style : Electro | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 15 juin 2009 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
Avec 8 albums et des collaborations auprès d'artistes tels que Anne Clark, Front 242 ou encore Plastic Noise experience, autant dire que le one man band Implant ne chôme pas! La petite entreprise electro ne connait donc pas la crise auprès d'un public toujours plus demandeur. L'usure du sol dans les clubs en témoigne. Electro clash? Electro dark? EBM? La multitude des qualificatifs utilisés ne seraient ils cependant qu'une manière détournée pour éviter d'appeler un chat un chat et ne pas parler tout simplement de musique électronique? Un terme trop proche peut être du clubbing populaire? Pourtant les faits sont là et force est de constater qu'au fil du temps une bonne part de la clientèle « goth », pourtant réputé la plus fermée, a fini par adopter les même codes que ceux régnant le samedi soir en boite de nuit avec beat, Djs et gogo(th) danseuse. Mais ceci est un autre débat... ...qu'Implant ne viendra peut être pas contredire. Direction effectivement les platines pour une succession de hits que les clubs apprécieront, sans besoin de remixage. Au travers de ses beat vigoureux et de ses boucles sonores répétitives, Implantology laisse également entrevoir un retour largement explicite vers des sonorités tirées tout droit des années d'or du synthétiseur. Nouveau revival des années 80, l'album s'offre quelques incursions vers l'univers de la désuète période électro 1990, en bref, une bonne dose de kitch (à l'image de la traditionnelle apparition orgasmique sur « Torture me softly ») qui ne devrait pas déplaire aux amateurs du genre, mais qui malheureusement risque de stopper tout net l'écoute des non habitués. Les influences Front 242 demeurent largement présentes, Jean Luc De Meyer faisant même sympathique apparition sur « The dive ». Nombreux seront d'ailleurs les featuring de prestige venant agrémenter un disque au final sans ni réel relief, ni surprises. Du beat, du sample, du beat, du sample, même les titres voulus plus « sales » (« Dropping acid ») ne véhiculent guère de décadence, faute peut être à une production bonne mais trop calculée. Poussé à fond, le volume permettra toutefois de faire bouger la tête et taper du pied, le binaire des tubes (« There is a riot going on ») stimulant mécaniquement l'oreille interne (facteur scientifiquement prouvé). Véritable tuerie pour les amateurs d'EBM ou de musique électronique pure, "Implantology" prend le risque de ne paraître pour les autres qu'une œuvre un peu simpliste, lisse et manquant de fond, en particulier en terme d'innovation et de travail de recherche musicale. | |
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