Petite présentation succincte, Hearse et une formation suédoise et possède en son sein, l'ancien hurleur Johan Liiva des Arch Ennemy période 'old school' (1995 – 2000) diable que le temps passe vite ! Attention ne vous y trompez pas, tout du moins pour ce dernier opus il n'y a pas ici de trace de death-metal à la mode suèdoise !

Du brutal à tous les étages oui, du rock psyché un peu, du metal pas mal, du punk oui énormément et surtout une envie de se lâcher, de construire et de déconstruire des structures parfois complexes, parfois rapides et sans fioritures techniques, un petit condensé de violence brute qui fait du bien ! Un grand courant d'air, un coup de pied dans la fourmilière du conformisme ambiant, qui redonne un peu de couleur à notre chère musique dont il serait difficile de se plaindre. Les titres s'enchainent à la vitesse d'un cheval fou au galop, complètement incontrôlable, le souffle court, un pistolet sur la tempe, et ses dernières interminables secondes à vivre, 'single ticket to paradise' est un vrai condensé d'adrénaline, une claque bien sentie qui ne peut que laisser chaos après une telle déferlante, chacun s'amuse et ça se sent, jusqu'au bout de chaque riff joués, on cherche à se faire plaisir et forcément l'auditeur s'y retrouve en particulier sur le monstrueux 'single ticket to paradise' où la finesse des mélodies ne gâche en rien la furie que dégage ce titre, qui risque bien de couper quelques têtes en concert ! Car assurément cet opus est taillé pour la scène et rien d'autre ! Tout comme l'apocalyptique 'the ferocious embrace' qui surprend par ses breaks space rock au beau milieu d'un riff metallique fumant ! L'enfer à tous les étages, la chute sur une pente plus que glissante.

Hearse est surprenant, une formations dont seuls les petits pains suédois ont le secret, à la fois croustillant, sec, rêche, et dont le cœur empli de virtuosité font passer d'un pas léger toute l'animosité de la véritable nature de ce groupe ! Un disque sincère, sans compromis, d'où s'échappe une indéniable folie ! Et une atmosphère sentant bon le souffre ! Que demander de plus !