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ENSIFERUM From Afar [ 2009 ] |
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CD - Durée : 57.11 - Style : Métal viking/symphonique | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 03 octobre 2009 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
Là bas, sur les mers gelées, un drakkar semble avancer plus vite que les autres...mais oui, à tel point que celui ci paraît avoir un moteur! À coup sur, ses rameurs devront passer le contrôle anti doping; mais quand le maitre à bord inflige la cadence en étant branché sur Ensiferum? Ceci explique cela. Check : Bouclier? ok. Epée? ok. Nouvel album? ok. Que les nombreux fans cessent donc de ronger leurs barreaux de chaises et de trépigner dans tous les sens, le voilà, il est là et la bonne dose de rythmes présents sur « From Afar » devrait calmer les ardeurs de certains. L'acoustique « By the dviding stream » en ouverture surprend mais n'est qu'une fausse piste en ce qui concerne la teneur réelle du disque. Alors non, comme beaucoup le font, merci de ne pas zapper ce titre/intro et d'en apprécier la lente teneur poétique avant l'explosion à suivre. « From afar » démarre donc réellement avec un titre éponyme sur lequel il est aisé d'imaginer l'ambiance qui règnera dans la fosse lorsque celui ci sera joué en public : une vraie ébullition. Et si Wagner faisait du métal viking? Ensiferum n'y va pas effectivement pas avec le dos de la cuillère, ou plutôt du synthé, pour la création d'ambiances épiques démesurées. Chœurs et trompes de guerre, le tout greffé sur des blast et une exécution à cent à l'heure? Le vent souffle fort. Heureusement, Ensiferum se permet quelques pauses sans quoi cet incessant son de synthé accouplé à un martellement des futs (et des cymbales) permanents deviendrait vite rébarbatif. N'en déplaise à ceux aimant le speed de bout en bout (satisfaits cependant par des « Twilight tavern » et surtout « Elusive Reach » à faire valser les chopines) . Mieux vaut cependant se tourner vers des titres plus originaux comme les dansants « Smoking ruins » ou « Stone cold metal » et ses ambiances de BO de western façon Ennio Morricone que vers le un peu longuet « Heathen Throne » pour être totalement conquis par « From afar ». Descentes de guitares typiquement finlandaises (suivez mon regard), ambiances épiques, légères influences heavy mais chant growlé, symphonique à foison, « From afar » regroupe tout simplement tous les éléments étant apparu sur l'ensemble de la discographie du groupe. Les instruments acoustiques sont toujours présent, bien que leur utilisation soit ici plus réduite à de simples apparitions, Ensiferum préférant vraiment le clavier, et bien heureux d'avoir trouvé la touche de fonction « trompe de combat ». « From afar » révèle progressivement sa vocation : celle d'être un album taillé pour le live avec des composition pouvant être facilement jouées intégralement et enchainées dans le même ordre sur une set list. Technique maitrisée, compositions qui s'écoutent très bien, de quoi aussi bien danser la gigue que bouger le cou, l'album ne s'exempt pas totalement de reproches comme un manque certain d'originalité sonore, une écoute qui frôle la noyade par abus d'orchestrations, et un degré émotionnel peu touchant voir proche du zéro. En clair, « From afar » se laisse très bien écouter, rien à dire là dessus, mais ne constitue pas de réelle surprise musicale. | |
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