CHRONIQUES D'ALBUMS




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ROSA LUXEMBURG
I & II [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 50.34 - Style : Rock progressif
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.rosaluxemburg.com/ http://www.myspace.com/luxemburgrosa
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 octobre 2009 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Top. Née en Pologne en 1871, je suis une révolutionnaire communiste allemande. Assassinée en 1919 à Berlin, je prête aujourd’hui mon nom à un jeune groupe de rock progressif français qui vient de sortir son premier album. Je suis ? Je suis ?... Je suis Rosa Luxemburg. Un point à ceux qui auront reconnu. Et séance de rattrapage pour les autres…

Rosa Luxemburg, le groupe, a donc emprunté son patronyme a Rosa Luxemburg, le femme, et a décidé d’en conter l’histoire sur cet album. Passons outre les considérations politico-idéologique pour lesquelles chacun se fera son opinion et orientons nous tout de suite vers la musique, c’est bien ça le plus important (et à vrai dire, le plus intéressant).
Ce « I & II » au nom étrange, se compose en réalité de deux partie (vous comprenez mieux le titre, maintenant).
« Révolutions » en est le premier chapitre. Et franchement, il laisse une impression étrange aux premières écoutes, si bien qu’on se demande parfois si l’on va poursuivre l’écoute. Rosa Luxemburg conte l’histoire de Rosa Luxemburg en 8 tableaux colorés et variés, passant du rock énergique (« Rosa »), aux ballades soyeuses « barricades ») et se frotte même aux ambiances piano-bar (« Dans tes yeux »). Musicalement, ça passe bien, très bien même car on a affaire ici à de grands musiciens qui maîtrisent leur sujet et savent composer (mais j’y reviendrai)… mais l’usage du français réserve ma foi bien des surprises dans le rock. Manier la langue de Molière pour raconter autre chose que des histoires d’amour « célinedionesques » est une entreprise périlleuse. Aborder un sujet historique/politique sans tomber dans les maladresses et les lourdeurs relève donc de la gageure et l’ensemble se rapproche plus des comédies musicales à la française (aïe) que du concept album progressif.
Les voix sont pourtant agréables (aussi bien masculines que féminines) mais franchement, je ne vois guère que Noir désir et Dolly qui parviennent à faire sonner notre langue de façon fluide et poétique. Mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron…
La deuxième partie se veut plus foncièrement progressive, recherche structurelle et envolées instrumentales prennent le dessus pour le plus grand bonheur des progeux avides de solos de haute volée. « L’architecte » et « Le changement » par exemple sont de magnifiques pièces à tiroir offrant des plages instrumentales sublimes (quels guitaristes mes amis !). Si on n’échappe pas une nouvelle fois aux turpitudes du french parler, la musique efface toutes les maladresses et on se laisse porter par les climats doucereux ou orageux qu’imposent les musiciens. « Nos âmes perdues » quand à elle est une ballade magnifique qui impose le pluralisme stylistique (comme j’me la pète) du quintet. En gros, c’est super chouette quand Rosa tape dans le prog. J’en veux encore.

Si l’on met de coté les maladresses inhérentes à l’usage du français et une petite tendance à tomber dans le mélo sur la première partie, Rosa Luxemburg est un bel espoir de la scène rock/pop-rock/rock prog (rayer la mention inutile). Joli premier effort qui ne demande qu’à être confirmé.








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