CHRONIQUES D'ALBUMS




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PESTILENTIAL SHADOWS
In memoriam, ill omen [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 44.16 - Style : Black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.pulverised.net
Contact groupe : http://www.myspace.com/pestilentialshadows
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 octobre 2009 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Si il y a bien un pays qui ne m’inspire pas vraiment la noirceur et la folie, c’est bien l’Australie. Pourtant, cette île énorme a enfanté une pelleté de groupes bien dézingués : Destroyer 666, Sadistik execution ou les doomeux de dISEMBOWELMENT. Comme peut le suggérer la pochette, Pestilential shadows se tourne lui du coté black de la force. Le cadavre de « Cursed » est bien froid depuis 2006, mais les australiens reviennent enfin avec un nouvel opus intitulé « In memoriam, ill omen ».

Du black traditionnel pourrait on dire. La recette est simple, bien connue et a déjà fait ses preuves. Le quatuor s’applique à plaquer des riffs tremolos typiques en grinçant des aigus sur des rythmiques qui préfère le mid tempo écrasant aux ruptures d’anévrismes blastées. « In memoriam, ill omen » n’est pas pour ainsi dire violent (va dire ça à ma grand-mère tiens…) mais se veut plutôt posé et réfléchi (tout est relatif bien sur). Plutôt que d’assommer le chaland, le combo pestilentiel s’évertue à construire une ambiance délétère, nauséabonde. Quelque part entre Drudkh, Forgotten tomb et les vieux Shining, Pestilential shadows se montre assez répétitif dans les structures sans pour autant devenir monotone ou ennuyeux. Il distille tout au long de ses compositions un gros travail mélodique, dans une veine assez mélancolique (on pense souvent aux groupes cités plus haut). Il n’hésite pas non plus à casser le rythme de ses morceaux par des breaks en arpèges atmosphériques bien pensés (l’intro de « of loss and suffering inherit » ou le millieu de « Beautiful demise »). L’ennui c’est que rien ne vient véritablement heurter l’auditeur. Aucun titre ne se démarque vraiment des autres (à part l’instrumental « Ecclesai moriendi », et encore)… cet album dans son ensemble ne se démarque pas des autres ! En fait, rien ne pourrait vraiment me pousser à vous conseiller cette galette plutôt qu’une autre et rien ne reste en tête après l’écoute. Avis mitigé donc pour un combo qui je pense peut faire beaucoup mieux.
En bon élève respectueux de traditions, Pestilential shadows fait bien son travail mais manque d’une certaine flamboyance pour sortir du panier. Pourtant, ce talent certain pour la mélodie et le break atmo me fait dire que le potentiel est là, prêt à sauter à la gorge de sa proie, comme un caïman. Crocodile Dundee n’a qu’à bien se tenir.








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