CHRONIQUES D'ALBUMS |
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SPLIT Tales of vanity [ 2009 ] |
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MCD - Durée : 29.20 - Style : Death | |
Informations :Sur compilation pavillon666 vol.09 | |
Interview : | |
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Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 05 novembre 2009 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
Vive les progrès technologiques! Actuellement la réalisation d'un disque n'est plus le chemin de croix d'il y a 10 ans : nouvelles techniques d'enregistrement, d'impression, toutes les clés nécessaires à la réalisation d'un bel objet sont dorénavant accessibles, encore bien sûr faut il se donner la peine d'y prêter attention. Voilà qui n'a pas échappé à Split qui pour ce nouvel ep (et une collection de démo depuis 1999, à quand l'album?) a peaufiné les détails. Couverture sobre, visuel précis, disque illustré, rien à dire, et si tout n'est pas dans le physique un beau profil n'incite-t-il pas à la découverte? Si le visage est séduisant, le corps ne l'est pas moins, Split œuvrant dans un métissage réussi de divers styles de métal. A priori death mélodique avec bon degré technique, les grosses rythmiques et parties syncopées de « Tales of vanity » se rapprochent parfois plus de la famille hardcore avec un chant à mi chemin entre les deux qui crée le lien et l'équilibre. Le groupe a visiblement à cœur de vouloir inclure dans ses compositions les multiples influences et goût, choix louable mais pas toujours facile à concilier comme en attestent quelques passages parfois un peu poussifs et manquant de cohésion. L'impression d'entendre un death mélodique à la suédoise mais plus lourd et joué au ralenti apparaît par intermittence sur des titres parfois un peu longuets. Split fourmille d'idées mais vouloir à tout prix caler tous les éléments sur un seul morceau (exemple sur « The least of our smiles ») se révèle du coup un peu dommageable. Tales of vanity évite l'effet de saturation en proposant des passages plus doux (intro de « D'eau claire et d'acier » et son chant en français très appréciable ou sur l'apaisante instru éponyme), des éléments soulignant la réflexion effectuée sur le travail et l'agencement des compositions. « Tales of vanity » donne ainsi l'image d'un produit encore brut : beaucoup d'idées, beaucoup de propositions mais avec encore un gros travail de retaillage et d'affinage à effectuer. Les gros riffs claquent cependant et devraient montrer leur efficacité en live, en attendant un album cette fois ci? | |
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