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ENGINEERS Three fact fader [ 2009 ] |
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CD - Durée : 56.37 - Style : Rock alternatif/progressif | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 27 novembre 2009 - Chroniqueur : AVALON | |
ENGINEERS nous vient tout droit du royaume uni, et tente d’échapper à l’étiquette de "groupe", penchant plus pour un collectif créatif d’ingénieurs sonores. Le label K-scope, qui produit (ou a produit) également d’excellents groupes tels que NOSOUND, PORCUPINE TREE, BLACKFIELD et ANATHEMA, entre autres. Gage de qualité dans le registre post rock progressif ? Assurément, le label sait dénicher les perles rares, et délivre là une production digne de confiance avec leurs petits protégés. Il faut se rendre à l’évidence, comme je ne cesse de l’affirmer à chaque chronique du label. Le royaume uni est bien championne toute catégorie dans le secteur du rock atmosphérique progressif. Ce second album est une pure merveille, pourvu que l’on soit adepte du style donc. Amateurs de musique bourrine testostéronée, vous ne sentirez ici que fleurs bleues, douceurs et autres voluptés. C’est calme, c’est aérien, c’est tout simplement beau. Le chant clair se fait assez discret ou parfois susurre plus qu’il ne chante, il ne prend jamais le dessus et laisse tous les autres instruments prendre leur place dans cette harmonie mélodieuse de près d’une heure. Pour vous situer un peu leur orientation, il faut mélanger tous les groupes indiqués précédemment du label et rajoutant les incontournables Godspeed You! Black Emperor pour les petites ambiances d’arrière cour. Parfois le rythme accélère légèrement pour passer d’un rock envoutant/atmosphérique à un rock un peu plus « métal » avec des petits riffs de guitares (« hang your head »), mais c’est vraiment pour casser le rythme général et faire en sorte que vous ne dormiez pas au bout de vingt minutes. Seuls petits bémols : on était en droit de s’attendre à du rock plutôt expérimental avec donc ces ingénieurs sonores, mais que neni, c’est de l’excellent rock aérien, point. Puis, ne comptez pas trop sur de grosses variations entre les titres, le tout est d’une homogénéité un peu trop parfaite et il manque une petite touche de génie et de créativité un peu « folle » pour complètement nous ravir. Certes « The fears has gone » apporte un élément de plus qu’est le violon, moment de calme qui précède la tempête sur un titre qui sera peut-être le meilleur de l’album. La guitare acoustique apparaitre ici ou là, mais chose étonnante, c’est sur les trois derniers titres que le coté expérimental se fera le plus sentir… Dommage que tous les titres donc ne soient pas plus originaux où du moins à la hauteur des trois dernières compos, qui elles, apportent une pierre à l’édifice. Mais malgré ces petites réserves, comptez sur une excellente production, un bel artwork simple mais efficace, et sur un bien bel album que tout fan de rock progressif se doit de ranger dans sa discothèque. Nous attendrons encore mieux la prochaine fois ! | |
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