CHRONIQUES D'ALBUMS




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TALES OF DARK
Perdition calls [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 63.42 - Style : Gothic/doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://solitude-prod.com
Contact groupe : http://www.talesofdark.org http://www.myspace.com/talesofdark
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 décembre 2009 - Chroniqueur : Oceancloud
 

On ne peut pas dire que les pays de l'ancien bloc de l'Est aient eu beaucoup de facilité à se faire entendre sur le scène metal. A part la Pologne portée par Vader, les autres furent inexistants pendant les 80's et très discrets durant les 90's. Les années 2000 et l'avènement d'internet ont enfin apporté à nos oreilles quelques talentueux combos de l'Europe de l'Est. Seul l'ex-Yougoslavie, encore ravagée par la guerre il y a peu, n'avait pas encore fait son coming out métallique.

Tales of dark est un de ces jeunes groupe qui commencent à faire parler d'eux. Formés en 2001 en Serbie, « Perdition calls » est leur deuxième album, sorti chez BadMoonMan, subdivision des russes de Solitude Prod. Je suis en général époustouflé par le plupart des disques sortant de chez eux, mais là, j'avoue être un peu plus mitigé.
Pour tout vous dire, si quelqu'un m'avait fait écouter ce disque sans me donner le nom de l'artiste, j'aurai dit de suite: « Tiens, My dying bride a sorti un nouvel album? ». Les premiers instant de « Wretched fate for all » sont éloquent: même grain de guitare, même rythmique lourde, même ambiance dépressive... et Aaron Stainthorpe au chant, mais oui! Ah, on me glisse dans l'oreillette que non, Aaron n'a pas du tout participé à cet album. Pourtant, autant dans le guttural que dans le pleurnichard, le chanteur de Tales of dark se veut la copie carbone du charismatique anglais. Passons ce mimétisme trop poussé pour s'attarder un peu sur ce qui différencie Tales of dark de My dying bride (ça sera plus rapide). Tales of dark possède un coté gothic bien plus prononcé que les anglais. Chant féminin à part égale avec le chant clair masculin, nappes de claviers enveloppants, thèmes romantico-dépressif – mais pas suffisamment prenants à mon goût. Quand Tales of dark s'éloigne de My dying bride, c'est pour mieux se rapprocher de … Draconian. Là aussi, la filiation est criante, tant dans la voie de la jeune Jovana que dans l'atmosphère recherché. Mais là encore, Tales of dark ne va pas assez loin et se montre au final bien moins émotionnel que ses modèles. Coté positif, notons tout de même des compositions cohérentes, une technique maitrisée et une volonté de bien faire évidente, mais ces qualités ne font malheureusement pas tout. D'autant plus que la production est loin d'être à la hauteur, manquant cruellement de profondeur et de puissance.

Tales of dark démontre encore trop peu d'originalité et de personnalité par rapport son savoir faire. "Perdition calls" est un album trop poli et convenu pour faire date. Mais je ne désespère pas de voir les serbes sortir un jour un disque mémorable, le potentiel est là, reste à effacer ces influences trop voyantes et travailler le son. See you soon.








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