CHRONIQUES D'ALBUMS




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BLACK WREATH
A pyre of lost dreams [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 50.31 - Style : Funeral doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.vme.no
Contact groupe : http://www.myspace.com/blackwreath
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 mars 2010 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Le Danemark est un pays dont on ne parle pas. Pas en metal en tout cas (sans doute plus à l'Eurovision). A part Mercyful fate et quelques seconds couteaux death métallique au débuts des 90's, je vous met au défi de me citer sans réfléchir un seul groupe danois. Aller, je vous aide: Black wreath. Mais si je souffle aux érudits que ce groupe joue du doom (particulièrement funeral), ces derniers s'illuminent et scandent en chœur le nom de Saturnus, seul combo doom danois à être sorti de a mémoire.

Le jeune Black wreath (couronne funéraire noire en anglais, pas très réjouissant tout ça) partage avec ses ainés le goût de la mélodie dépressive qui donne le frisson et la larme à l'oeil. Très orienté Funeral doom, ce premier album « A pyre of lost dream » fait honneur au style tout en s'éloignant avec classe des papiers carbones prédécoupés.
4 titres pour 50 minutes, le ratio titre/temps est respecté. Cela dit, mettons d'ores et déjà de coté le dernier titre, qui n'est autre qu'une plage ambiante très grave et très sombre, sans grand intérêt comparé aux autres titres. Affichant respectivement 15, 13 et 14 minutes au compteur, ces trois compositions suivent à peu de choses près la même structure: une première partie purement doom dont les riffs telluriques répétés à l'infini sont surmontés d'une lead extrêmement mélodique, un break de milieu de morceau plus atmosphérique et un final dramatique aux accents d'apocalypse.

Ensuite chaque titre apporte sa part d'idées et de personnalité. « The black holes of your mind » est sans doute le titre le plus basique des trois et respecte cette structure à la lettre. Seulement, la mélodie d'ouverture est sublime et le break voit apparaître un violon décharné, transportant un souffle funèbre sur toute la fin du morceau. « Nocturnal dominion » possèdent sans doute l'une des guitares lead les plus triste qu'il m'ait été donné d'entendre; vraiment magnifique. Ce titre est un peu plus fouillé et complexe que le premier et nous fait découvrir des passages beaucoup plus oppressants à la Evoken. Black wreath y incorpore des influences post-rock, par le biais de tremolos continus oppressants du plus bel effet. « Solitude rising » quand à elle, s'ouvre sur un riffs très doom trad. Cette compo est moins dramatique que les deux autres et semble par le fait beaucoup plus monotone que les autres, malgré sa fin plus ambiancée.

L'autre reproche que je peux formuler, c'est le chant (qui n'est en général présent que sur le début des morceaux) car ce dernier n'apporte pas grand chose, trop mixé en arrière et franchement trop classique entre grognement et murmures déclamatoires à la My dying bride. Un effort de ce coté là permettrait sans doute de passer un cap au niveau de l'inspiration.

« A pyre of lost dream » n'est pas un album égal par bien des aspects. Mais la première moitié du disque justifie à elle seule son achat. Bouleversants et ambitieux, ces deux morceaux sont des écrins de tristesse qu'il est bon de découvrir avant le retour du printemps quand les nuits sont encore froides et longues.








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