Cinq ans après son dernier album « In Concert » LITA FORD, la belle icône blonde « hard-rockienne » fantasme d’un bon nombre de mâle dans les années 80 est enfin de retour avec un nouvel opus intitulé « Wicked Wonderland ».

Mais que ce passe-t-il avec cet album ? Crise de la cinquantaine ? Besoin d’un lifting musical, de renouveau ? Bref, dans tout les cas ne vous attendez pas à la LITA d’antan ! « Wicked Wonderland » est radicalement différent de ce qu’elle à pu nous suggérer auparavant. Exit le vieux hard rock/heavy ‘classique’ des plus efficaces des années 80, le bon rock’n’roll et les douces ballades dont seule LITA avait le secret. Avec cet opus, place à une sorte de néo metal/fusion avec des samples aux sonorités très modernes voire même par moment assez indus.

Après une première écoute (et même une seconde), je dois dire que cet album reste vraiment insipide et indigeste à mes yeux. La musique est lourde, et à notre grand malheur on retrouve la voix de canard de son cher mari « Jim Gilette » sur quasiment tous les morceaux… Mais que dire du chant de LITA, vous savez cette belle voix qui faisait justement que c’était elle ! Et bien ici, le chant de la blonde est plutôt expéditif, elle ne s’attarde pas, finit le temps ou elle roucoulait avec OZZY OSBOURNE sur un « If my close my eyes forever » des plus poignant.

Après plus d’une heure d’écoute (car en plus d’être fade cet album est long, vraiment long), le supplice s’achève, et à part une prod mauvaise où la mise en avant des guitares et de la voix de Lita est totalement ratée, et deux petits morceaux qui finalement ne sont pas trop mal « Betrayal » et « Sacred » je ne retiendrais rien de bon ce nouvel album !

Pour les néophytes en matière de LITA FORD cet album sera sans doute bon car si on occulte tout ce qu’elle à fait avant et sa réelle capacité vocale, ça peut être pas mal (et encore). Bref pour eux je n’ai certainement pas saisi ce que cet album représente, et en effet, personnellement cet album est juste une grosse catastrophe et il est tout bonnement inutile dans la discographie « lita fordienne » et par pitié qu’elle enlève le micro des mains de son mari !

Sur ce, je m’en vais de ce pas écouter un bon vieux « Lita » de 1988 histoire de me réconcilier avec ma tigresse blonde.