CHRONIQUES D'ALBUMS




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CLONECIRCLE
Behind the Wire [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 51.00 - Style : Electro/Indus/Gothique
Informations :
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Contact label : http://targetbooking.dk
Contact groupe : http://www.clonecircle.com http://www.myspace.com/clonecircle
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 avril 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Ce n’est pas souvent qu’on tombe sur des groupes tels que Clonecircle… Mélangeant des éléments typiquement industriels tels que les beats électroniques, les samples et les claviers, avec des guitares tranchantes et une ambiance froide, gothique et futuriste, la musique des danois ressemblent en parti à ce métal dit « cyber ». A l’instar de groupes tels que Sybreed, Malmonde ou même Scorngrain, Clonecircle prend comme élément de base la décadence de l’humanité, la tristesse des atmosphères, et la mécanisation des êtres à travers un cynisme et une indifférence sans équivoque.

Le titre introducteur « Behind the Wire » et sa phrase, pour le moins pas très anodine (« Welcome to the final world of golden misery ») est une incitation à rentrer dans leur monde pour le moins étrange mais en perdition. Le rythme est lent, mais les guitares restent incisives et ont tendance à se saccader. L’électronique prend le dessus lors des refrains, ajoutant une touche plus futuriste à l’ensemble. Le chant est clair, mais synthétique, on le sent, toutefois, il sait se montrer efficace.

Si « Your Worst Enemy » est étrange, au niveau des vocaux murmurés, et des lignes de claviers, le refrain annonçant l’arrivée en masse des guitares et d’une mélodie prenante, « Thunder and Rain » est une véritable descente vers un univers triste, les guitares ayant un rôle secondaire, le chant féminin étant comme une complainte, l’électronique ne jouant que quelques notes…

« Disconnected » et « Sweet Impossibility » font parti de ces titres prenant du début à la fin, avec ce rythme entraînant, ce chant plus tranchant que d’habitude, et ces déferlements de guitares…sans oublier les claviers et l’enrobage électronique omniprésent, symbole de la décadence de l’humain qui devient mécanisé par l’évolution de sa technologie…et de l’utopie qu’ont ces hommes en cherchant le moyen de s’en sortir…

« Infinity » est le titre le plus calme de l’album. Lent, planant, les guitares n’existant presque pas, le chant fonctionnant comme une lamentation, synthétique et limite torturé et pas très juste par moment (volontairement, pour apporter une dose d’anéantissement…) l’électronique, mélancolique, mécanique…les beats, comme un défilé de machines…l’infini tant recherchée n’est qu’un impossible voyage vers la destruction et l’asservissement de l’esprit…

Un album d’indus sympathique, avec, on le sent, un côté Marylin Manson. Quoi qu’il en soit, les amateurs d’ambiance futuriste et de rythmes mécaniques seront comblés. Pas un chef d’œuvre non plus dans le genre, mais ça se laisse facilement écouter, d’autant plus que la production est très bonne.








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