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NEMOST
The Shadow’s Trail [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 36.00 - Style : Death Metal Mélodique
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.nemost.com http://www.myspace.com/nemost
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 avril 2010 - Chroniqueur : Matai
 

« The Shadow’s Trail » est le premier album de Nemost, après une démo sortie en 2008. Cette même démo avait permis au combo de se trouver un certain public, le death mélodique à tendance progressif à la Opeth étant un style très apprécié.
L’album en question se compose de neuf titres, dont trois de la démo, à savoir « Sardanapale », « Whisper » et « Orcus ».
La particularité de Nemost, c’est de mélanger une musique puissante à de la mélodie et une bonne dose de mélancolie. La rage côtoie l’émotion, le tranchant se marie avec la sensibilité…

« The Shadow’s Trail », c’est avant tout un album homogène, des compositions variées, des sonorités apportant plus de profondeur….
« Sardanapale », deuxième titre de l’album après un prélude à la gratte acoustique presque inutile, est, si on peut le dire, le hit (et le seul) de l’album. L’intro est prenante, les riffs sont très bons et maitrisés, le rythme entraînant, le growl plutôt bien modulé, et pour couronner le tout, le refrain est vraiment bon. Dommage cependant que le titre soit court car on aurait aimé qu’il dure plus longtemps. Un bel exemple de death mélodique, qu’on aimerait toutefois retrouvé plus souvent tout au fil de l’album.

Car contrairement aux apparences, ce titre ne représente pas l’album…
En réalité, plus les titres passent, et plus c’est ennuyeux et mauvais. On arrive à un stade où on décroche progressivement, comme si tous les bons titres étaient mis au début et que toutes les erreurs de parcours se situaient à la fin.
Vous pourrez croire que j’exagère…
Je ne dis pas que « Skin for Skin » est mauvais, non, c’est un bon titre, dans la même veine que « Sardanapale ». Les guitares sont plus techniques ici et peut-être plus sensibles. Le tout est rythmé, on ne décroche pas une seule seconde. Même que la fin arrive trop rapidement.
Et puis arrive « Whisper », le titre le plus long de l’album. Une fusion entre une musique calme et une musique agressive, tout dépend des passages. C’est dans l’esprit prog, ça peut paraître beau. Les guitares sont très émotives lorsqu’elles sont acoustiques, mélancoliques et plaintives, tranchantes quand arrive la brutalité, et ça réveille et nous sort de cette tristesse…
Mais le titre est trop long….et trop linéaire. Ca jongle avec l’acoustique, et le chant clair cette fois-ci est presque insupportable. On en vient même à regretter le growl, qui heureusement fait de petites apparitions dans les parties les plus agressives…mais c’est trop rares… « Whisper » est vraiment trop linéaire…

« Unexpected » est ennuyant, le groupe privilégiant trop les parties calmes et atmosphériques à la Amorphis (mais en moins bien). On aimerait un peu plus de dynamisme et d’originalité.
« Fading Ember », titre instrumental, ne suffit pas. Acoustique, avec des sonorités latinos, calme, on décroche aussi au bout d’une minute. Ah ! Un son de guitares électriques nous réveille et ça disparait aussi vite que c’est venu.
On est ensuite frappés et agréablement surpris par le côté pagan/folk du titre « Orcus », nous rendant alors plus attentifs. Le growl est bon, pas de chant clair, les guitares tranchantes à souhait et techniques, saccadées par moment, parfois acoustiques, un très bon solo en plein milieu du titre…ça fait plaisir, au moins un titre varié, pas linéaire pour un sous, ressemblant un peu à ce que peuvent nous faire Finntroll.

Les deux titres de l’album sont un condensé de sensibilité. Nemost en fait décidément trop et on frôle l’indigestion. On regrette le fait que les intros soient taillées de la même manière, ce début à la gratte acoustique, ce son qui revient toujours malgré une production excellente, ce même riff, cette basse qu’on entend peu…et ce chant clair désagréable…

Pour conclure, je dirais que « The Shadow’s Trail » est prenant juste pour trois ou quatre titres, à savoir, « Sardanapale », « Skin for Skin », « Whisper » (mais juste les cinq premières minutes) et « Orcus ». En gros, la démo.
C’est dommage. On sent que Nemost a voulu se surpasser mais le seul souci, c’est le flot de sensibilité et d’émotion se dégageant principalement des guitares. Ah, et aussi le chant…le growl est bon, mais le chant clair est à la longue, assez pénible…
Nemost a pourtant du potentiel mais « The Shadow’s Trail » n’est pas suffisant. Toutefois, il peut ravir les fans d’Amorphis, ou Opeth.








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