CHRONIQUES D'ALBUMS




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ENGELSSTAUB
Ignis Fatuus: Irrlichter [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 45.01 - Style : Darkwave/Gothique
Informations :Re-release
Interview :
Contact label : http://www.apollyon.de
Contact groupe : http://www.engelsstaub.de http://www.myspace.com/engelsstaubks
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 25 avril 2010 - Chroniqueur : Muidnoyw
 

Engelsstaub (Que l'on peut traduire par «Poussière d'anges») est un groupe allemand évoluant dans une musique gothique tirant quelques éléments de la musique folklorique et atmosphérique, qui nous revient huit ans après leur dernier album Akashic Recordings, où l'on sentait beaucoup l'influence Dead Can Dance, avec le re-release d'un de leurs premier album sorti en 1994 : "Ignis Fatuus: Irlichter". Le groupe a voulu ici ré-enregistrer l'album au complet, mais ne s'arrêtant pas là, Engelsstaub s'est permis de ré-arranger la plupart des pistes, en ajoutant même un nouveau titre à l'ensemble.

Dès l'écoute de la première piste on sent que l'album a pour but de se différencier du premier. En effet «The Gate» qui fait office de prologue se veut beaucoup moins glauque et beaucoup plus tribale que celle d'origine, avec encore une fois une influence non négligeable de Dead Can Dance, tout comme sur l'«Epilogue». Et effectivement le reste de l'album continu dans cette optique de changement, tout en gardant les pistes intactes dans l'ensemble.
La grande réussite de l'album est sûrement la qualité de l'enregistrement. Aucune faiblesse dans le son, qui est limpide, sans faiblesse. Chaque instrument est clairement discernable et a sa place. Les chants quand à eux, sont tout simplement bien meilleurs que sur l'album d'origine, en effet le chant féminin est tout simplement envoutant (sur la très belle «Phantasmagoria» par exemple), et le chant masculin passe très bien, ce qui n'était pas le cas auparavant, car même si il donnait un côté angoissant à l'ensemble, il était surtout très agaçant...
On remarque l'arrivée d'éléments électroniques sur certaines pistes, ce qui s'avère être très déroutant à la première écoute. Au final cela apporte une grande innovation à l'album, ajoutant une rythmique plus rapide et entrainante sur «Ignis Fatuus», et donne tout son intérêt à la nouvelle piste : «The Call of Nephthys». Cette nouvelle piste est d'ailleurs une véritable réussite de la part du groupe, nous plongeant dans une véritable transe, mêlant claviers, divers instruments, chants féminin et éléments électroniques.
Le ré-enregistrement offre une véritable renaissance à certaines pistes, par exemple «Phantasmagoria», «Serce Aniola» avec une guitare mise plus en avant, ou encore «Victim of Love», piste qui déjà à l'époque était le titre phare du groupe, et qui ici nous est offerte plus parfaite encore, réunissant tout les éléments qui définissent cet album, incluant même la petite touche sombre qui manque aux autres pistes. Malgré cela certaines pistes s'avèrent décevantes, comme «Per Aspera Ad Astra», qui prends en longueur et dont le chant gâche vraiment la musique.

Au final le pari pris ici par Engelsstaub est réussi, avec un ensemble de pistes prenantes qui nous immergent, même si ce n'est pas le cas de toutes. Un son bien meilleur que sur l'album d'origine, gardant certes peu d'éléments sombres et angoissants, mais l'ensemble de l'album réussi néanmoins à nous emmener dans son univers particulier, pourtant différent de celui présent sur l'album originel. Je ne suis moi-même pas un grand auditeur de musique gothique, mais me suis laissé charmer par cet opus (contrairement à celui de 1994) qui détient de bons titres.

Engelsstaub réussi ici à éveiller des émotions différentes avec les mêmes chansons qu'il y a 15 ans, ce qui n'est pas donné à tous.
Un album qui pourra rebuter certains fans de la première heure, dû à une ambiance moins sombre et plus accessible, mais convaincra un public plus vaste, car il reste prenant et de bonne facture.








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