CHRONIQUES D'ALBUMS




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HELEVORN
Forthcoming Displeasures [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 53.00 - Style : Doom Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com
Contact groupe : http://www.helevorn.com http://www.myspace.com/helevorn
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 avril 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Cinq ans après leur tout premier album studio nommé « Fragments », empreint d’un style plus particulièrement gothique avec l’apparition de chants féminins alternés avec des growls bien caverneux, les espagnols d’Helevorn semblent avoir trouvé une musique qui leur correspond mieux avec la sortie de cet album, « Forthcoming Displeasures » : du doom bien lent, bien mélancolique, à l’instar de groupes tels que Katatonia ou Draconian.

Des progrès sont tout d’abord à noter au niveau du son. En effet, la production est bien meilleure (dû sans doute au fait qu’ils aient signé chez un label pour le moins sérieux, à savoir Solitude Productions). Toutefois, on sent un léger manque d’homogénéité entre tous les instruments. Hormis ça, on sent que le groupe s’est appliqué dans ses compos, se fichant de la longueur des titres, privilégiant les ambiances et les émotions à l’originalité ou à la technique.

On remarquera sans doute la linéarité de l’album et le fait que certains titres se ressemblent et donnent l’impression qu’ils aient déjà été écoutés. Mais heureusement, chacun possède son riff, son ambiance, sa tessiture qui fait qu’on le reconnaitra. Au fil des huit minutes trente que peut contenir un titre au maximum dans cet album, il y a quand même un moment qu’on remarque le plus, si nous ne sommes pas écrasés par la tristesse et la lourdeur des guitares. En effet, c’est oppressant, comme si tout le désespoir du groupe tombait sur nos épaules.
Dès « From Our Glorious Days », on est embarqués dans cette atmosphère-ci. C’est lent, les claviers sont mélancoliques, les guitares semblent se plaindre, le chant clair est comme une lamentation à côté d’un chant caverneux qui lui, semble être décharné.
Cependant, « Descent » est comme une descente dans les méandres de la tristesse et de la lutte acharnée pour retrouver ne serait-ce qu’un peu d’espoir. Haut de presque huit minutes, ce titre est un vrai bijou en matière d’ambiance. A la fois progressif et gothique, le ton est souligné occasionnellement par des synthés en petite dose, et parfois, le piano, alors que les riffs semblent continuellement les mêmes, lourds et terribles dans leur tristesse, le chant, lui est très expressif. La deuxième partie du titre se veut plus terrible, surtout par son break, l’apparition du chant clair, les complaintes des guitares, et la puissance des claviers lors des dernières secondes, soulignant le tout d’une couleur noire et apportant une bonne dose d’émotion en plus.

« Revelations » se veut plus rapide que les autres titres, la batterie étant plus mise en avant, ainsi que le côté épique des claviers. « Hopeless Truth », le titre le plus court de l’album, possède des sonorités orientales fortes intéressantes, créées en particulier par les riffs, quelques lignes de claviers, et certaines percussions. Un changement d’ambiance notable, d’autant plus que ce morceau semble, étrangement, plus chaleureux mais tout aussi sombre que les autres.

On remarquera sans difficulté le côté Katatonia à l’intérieur du titre « On Shores », totalement triste et glacial. Un peu linéaire et ressemblant à « Descent », il se distingue surtout par sa fin instrumentale, le piano en fil conducteur, les synthés en fond sonore, les percussions en rythme, les guitares douces, tels une berceuse. Chaque instrument disparait au fur et à mesure, comme le symbole d’une fin ou d’une mort imminente.

Un album sympathique, quoiqu’un peu linéaire je le répète, mais certains titres restent pour le moins prenants. Je le recommande tout de même pour tous les amateurs de doom, même si l’originalité n’est peut-être pas au rendez-vous, les influences restant notables au fil de l’album. Helevorn arriverait sans doute à sortir des sentiers battus s’il se détachait un peu plus de ces influences-ci…








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