CHRONIQUES D'ALBUMS




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LOW FREQUENCIES
The Styx [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 73.00 - Style : Electro/Indus
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://low-frequencies.net http://www.myspace.com/lowfrequencies666
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mai 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Low Frequencies est un projet subsonore créé en 2009 par Jean Noël-Bounaillie.
Sur ce CD long de plus de soixante dix minutes et comportant 15 titres, le musicien nous propose une musique électronique, où le chaos ne fait qu’un avec la cacophonie…

La musique est des plus originales, la fusion entre musique électronique et métal industriel étant on ne peut plus abrupte. Toutefois la grande base musicale de cet album, c’est bien l’électro, et les sons partent dans tous les sens : claviers, samples, beats électro, effets sonores, synthétisation des sons, saturation de certains éléments…les guitares sont comme truquées et étouffées par ce mélange de sons, digne d’une véritable cacophonie.
En effet, c’est vraiment difficile à écouter. L’ensemble est décidément trop compact et manque d’homogénéité. Pas assez fluide, pas assez diversifié aussi, chaque titre est un condensé de lourdeur et surtout de bruit. Les ambiances sont bien futuristes, bien sombres, bien malsaines parfois, mais l’enrobage électronique est surtout très casse oreille.
Les percussions ont un rôle très important, car ce sont elles que l’on entend le plus. Ensuite les sons électroniques, qui envahissent l’espace sonore…de la saturation, de la friture, trop c’est trop, c’est très désagréable.
Les guitares sont trop rares malheureusement et même sans elles, l’agressivité est au rendez-vous.

Les titres se ressemblent presque tous. En passant d’un titre à un autre, on a la cruelle impression de l’avoir déjà écouté. Même s’ils sont pour la plupart courts (une moyenne de quatre minutes), on n’a qu’une envie : que ça s’arrête !! C’est cacophonique à souhait et très insupportable.
« In the Depthes of Madness » est relativement trop long (dix huit minutes quand même…) et on ne tient pas plus de deux minutes, les sons s’enchaînant trop rapidement.
La saturation des sons atteint son paroxysme avec le titre « The Styx », totalement insupportable, et je n’exagère pas. Je mets au défi quelqu’un de pouvoir supporter ce titre, c’est tout comme la cuillère qui grince au fond de la casserole…

C’est vraiment dommage…
Parce que le concept en lui-même est pas mal. L’univers de Jean-Noël Bonnaillie est totalement sombre et assez torturé (les sons pouvant fonctionner comme des machines ou des humains mécanisés et décharnés). Les titres possèdent des noms assez originaux qui plus est (« The Styx », « Destroyer 2009 », etc).
Mais cela ne suffit pas.
La musique ne suit pas et c’est bien là le problème…
L’originalité est là, sur ce point là il n’y a rien à dire. La production est bonne aussi, rien à dire non plus. Mais vous m’aurez comprise. La superposition à l’infini des sons est totalement cataclysmique (« Electronic Chaos » par exemple).
Le rythme syncopé de « The Ruby Song » est vraiment difficile d’accès (on a la sensation désagréable de mettre en avance rapide une chanson sur sa chaîne hifi…).
« Lily and Mary » possède pas mal de guitares, et c’est sans doute le titre qui se rapproche plus du genre metal.
Sinon tout le reste est résolument électronique.

Etant pourtant une amatrice d’électronique et du mélange métal/electro, je trouve que pour ce coup là, c’est un peu dur ! Les fans du genre pourront peut-être apprécier, mais il faut aimer le bruit, les musiques barrés, partant dans tous les sens, et très très confuses. En tout cas, moi, je n’ai pas eu le courage de m’y plonger plus profondément tant c’est, je le redis, insupportable…








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