BLOWBACK arrive tout droit de suède, et a été crée en 2004 pour nous sortir aujourd’hui leur second opus « Eight Hundred miles » (800 miles) dans une pure tradition stoner rock à tendance psychédélique. Je dois dire qu’avec un si bon label derrière eux (Transubstans records) avec de nombreux groupes du même courant, il va presque sans dire que ce groupe est à la hauteur. Et bien approchez vous chers amateurs de rock des 70’s, vous allez être servi et au delà même de vos espérances !

Séance de rattrapage pour ma part étant donné que le premier album m’a malheureusement échappé, mais que de bonheur avec cet opus ci…Cet album respire bon l’époque des Black sabbath et Led zepelin qui auraient forniqué avec Kyuss et Orange Goblin. C'est-à-dire un hard rock très root, avec des guitares qui sonnent comme à Woodstock, et pas que les guitares d’ailleurs ! On peut parfois les rapprocher d’un Clutch pour le chant et pour le coté assez groovy, parfois d’un Witchcraft pour le coté mélodieux et psychédélique, bref c’est un cocktail vraiment saisissant car à la fois authentique, autant sur les compos que sur la production qui colle à l’esprit, et complètement enivrant. Non ce n’est ni l’opium ni l’encens ou tout autre substance illégale, mais bien les sonorités et les mélodies réussies. Chaque titre est une vraie réussite. En réalité, que dire si ce n’est que c’est une des meilleure crème du stoner psyché qui nous est présenté ici. Pas de gros riffs thrash ou plombés non, on joue plus sur la subtilité, sur les mélodies, sur le feeling et le groove. Une batterie simple en arrière plan, un chant clair percutant, une basse mise en avant mais qui ne plombe pas l’ensemble, et surtout les guitares rythmiques ou solos de toute beauté avec de très belles échappées et dont le son vous renvoi trente ans avant avec de petites connotations « Hendrixiennes » par moments. Le summum est atteint lorsque le groupe réalise un break et rentre des plages plus feutrées et calmes, admirez le titre « Butterfly », et l’ambiance voluptueuse du milieu de piste, entre Pink floyd qui aurait fumé avec Les Doors. Terrible.

Vous voulez avoir le pied qui tape la cadence pendant plus de trente minutes groovy (la seule petite fausse note est d’ailleurs la faible durée) ? Fans de hard rock/stoner de la première heure mais dans un créneau psyché et mélodieux, ne passez surtout pas à coté d’un tel album, vous risquerez de faire l’impasse sur des compos complètement entêtantes et dont le seul plaisir de la journée est de passer en boucle cet opus.
A quand un nouveau Woodstock ?