CHRONIQUES D'ALBUMS




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MECHANICAL GOD CREATION
Cell XIII [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 38.46 - Style : Death/Grind
Informations :
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Contact label : http://www.wormholedeath.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/mechanicalgodcreation
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 juillet 2010 - Chroniqueur : Matai
 

On espérait beaucoup de Mechanical God Creation après la sortie de leur premier EP « …and the Battle Becomes War » il y a quelques années. Le combo italien avait déjà montré de quoi ils étaient capables et avait libéré une force des plus notables.
Et les voilà de retour en force cet année avec leur premier vrai album nommé « Cell XIII », et on comprend alors l’état du bonhomme sur la pochette grisâtre et torturée de l’album, attaché, oppressé, livré à lui-même, condamné dans cette cellule portant le nombre 13 et surtout obligé de porter ce chiffre marqué sur sa peau. Ce n’est qu’une cover me direz vous mais figurez vous qu’elle est assez à l’image de la musique. Le death de ces italiens est assez bourrin et est empreint d’éléments grind surtout dans la technique de chant, qui tantôt sonne comme un growl, tantôt sonne comme un pig squeal (il faut aimer…). Je vais peut-être décevoir ou rassurer si je dis que ce genre se retrouve vraiment peu dans les compos de Mechanical God Creation.
Donc oui la musique, bon, des riffs très agressifs, une batterie bien martelée, une basse bien audible et un ensemble vraiment écrasant (écoutez « Divinity » ou « Project Kill » pour vous donner une idée). En gros, peu de répit, peut-être quelques solos histoire de radoucir l’atmosphère, peut-être quelques passages un peu plus planants (mais ils sont très rares). Un véritable rouleau compresseur s’abat sur vous, il faut vraiment tenir la cadence. Les mélodies sont pourtant là, on les perçoit, on arrive même à fredonner quelques notes comme sur « Inhuman Torture Surgery ». Étonnant que sur un morceau au nom si décharné on puisse retrouver un soupçon de mélodie et d’harmonies entièrement créent à la guitare.
Il faut croire que la fin du monde dans les prochaines années inspire encore et toujours vu qu’on retrouve un titre nommé « 2012 ». Bon, je pense que personne ne sera étonné si je dis que ce morceau est assez apocalyptique dans la composition. Sombre et vraiment écrasant, les riffs bien incisifs et le chant haineux sont vraiment à l’honneur, ajoutez à ça une double pédale de la batterie presque omniprésente histoire de mettre en valeur ce côté pesant et destructeur. Bon par contre, acceptez le chant grind dans ce titre…

D’ailleurs, côté chant, je ne vous ai pas dit le principal… ! Vous vous posez des questions, oui, non, bon, outre le fait que, comme je l’ai dit, les chants death et grind sont au rendez vous, il faut savoir que, comme peu de groupes dans le domaine, c’est bel et bien une chanteuse qui hurle du début à la fin sur cet opus. Bon s’il vous plait, ne comparez pas avec Arch Enemy ou The Agonist, là, ça n’a rien à voir, puisqu’on pourrait penser que c’est un homme qui chante tant le chant est rocailleux et terrorisant. C’est bien maîtrisé, bien modulé, et vraiment surprenant. Je vais peut-être faire des réfractaires, je sais que certaines personnes, en particulier les hommes, trouvent ça bizarre d’entendre une femme chanter de cette façon (oui j’ai déjà entendu des discours pareils), mais bon, la technique de chant est au rendez vous et c’est vraiment pas mal foutu. Je salue donc la performance de Lucy qui vraiment peut faire du growl comme du pig squeal sans soucis.

Finalement avec ce genre de musique et ce type de chant on ne sera pas étonnés de retrouver tout au long de l’album les thèmes de la mort, de la souffrance mais aussi du meurtre. Les morceaux portent des noms en rapport avec ça tels que les mots « kill », « killings », « torture », ou « death ». Pas étonnant non plus que l’album s’ouvre avec un long cri de torture et un murmure malsain…

Au final, un album correct pour un groupe en devenir car le tout se veut assez répétitif dans son ensemble. Une ressemblance au niveau des compos et peu de diversité. Comme je l’ai dit, c’est du bourrinage du début à la fin et ce, sans véritable temps morts. Peu d’originalité si ce n’est la chanteuse et son alternance de chant, mais la prod reste bien bonne, ce qui permet de mieux s’ancrer dans leur death grind brutal.








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